L’entreprise la plus rentable du Morbihan, sur la base du ratio résultat net / chiffre d’affaires 2017 est Immo Golfe (5 salariés et deux associés). Le promoteur vannetais affiche un résultat net de 900 000 € pour 1,9 M€ de chiffre d'affaires. Pour Séverine Rio, présidente, associée avec son frère Cyrille, « 2017 aura été un bel exercice avec la clôture de sociétés civiles de construction vente (SCCV) et donc de programmes qui nous ont permis de remonter les marges dans notre holding administrative. » Spécialisée dans la promotion immobilière de logements collectifs et individuels, la société crée, comme de très nombreux promoteurs, des SCCV pour les programmes qu’elle initie. L’avantage est de pouvoir piloter séparément différentes opérations immobilières, depuis la construction jusqu’à la revente. Si 2018 sera aussi un bon exercice pour Immo Golfe, 2019 est fait d’incertitudes : quid des dispositifs de défiscalisation immobilier, foncier prisé et rare à Vannes et ses environs. « Nous allons étendre notre zone de Damgan à Concarneau. Nous réfléchissons à proposer des offres pour des lotissements, du bâti en rénovation, etc. »
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Sans surprise, le Crédit Agricole du Morbihan pèse de tout son poids dans le Top 100. La banque génère pour 225,2 M€ de CA un résultat net de 53,3 M€. Il faut cumuler les résultats nets des 55 entreprises les plus rentables du Morbihan pour atteindre un tel montant. En proportion (RN/CA), l’établissement pointe à la 8e place. Finance, immobilier, mais aussi santé, SSII... Les services sont-ils pour autant plus rentables que l’industrie ? Pas forcément. L’instrumentation, l’électronique et l’énergie figurent en bonne place, de même que la plasturgie et le naval. Certes exposé par les récentes réformes du gouvernement, le transport est également bien représenté, en particulier quand il s’agit d’activités adossées à l’industrie (Ardofrigo), permettant certaines synergies. En fin de (court) cycle haussier, le bâtiment affiche quelques belles rentabilités dans un environnement encore marqué par la crise et la pénurie de main d’œuvre.
