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L’écosystème lorientais travaille sur son image pour rester attractif
Lorient # Investissement

L’écosystème lorientais travaille sur son image pour rester attractif

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Les acteurs économiques lorientais renforcent leur communication externe afin de stimuler les investissements sur leur territoire. Avec un guichet unique sur le web pour faciliter les démarches, mais aussi la crainte d’une embolie tant la pression foncière s’accentue.

Loïc Bruneau, dirigeant de Sofresid Engineering avec Freddie Follezou, Gilles Poupard et Emeline Kenward de l’agence Audélor — Photo : Bertrand Tardiveau

Freddie Follezou, vice-président de Lorient Agglomération en charge de l’économie et président d’Audélor, agence d’urbanisme et de développement économique du pays de Lorient l’assure : "Nous manquions jusqu’alors de documents synthétiques et faciles d’accès afin de faire gagner du temps aux porteurs de projets mais aussi à leurs collaborateurs potentiellement intéressés par une implantation sur notre territoire". Un constat partagé par Loïc Bruneau, dirigeant de la société d’ingénierie Sofresid Engineering (plus de 300 salariés et 33 M€ de CA) et président d’Erele, association des entreprises et réseaux de Lorient et des environs : "En travaillant à de nouveaux supports de communication, notre ambition a été guidée par la volonté de rassurer, de convaincre, mais aussi de faciliter".

S’orienter en 3 clics

En partenariat avec l’agence lorientaise de conseils en marketing et communication Le Ciré jaune (groupe BEDC), deux nouvelles plaquettes ont été éditées. Un magazine intitulé " Bienvenue dans la 3e agglomération de Bretagne : votre projet est notre priorité", s’adresse tout d’abord aux entreprises. Sur une quinzaine de pages, le document recense notamment les différentes filières d’activité qui alimentent un bassin d’emploi dynamique et diversifié, avec un taux de chômage, 6,4 %, inférieur à la moyenne nationale. "Une étude d’opinion conduite l’an dernier auprès d’un panel représentatif de 3 000 Français nous a confirmé que le territoire de Lorient est relativement peu connu, et le plus souvent uniquement à travers le Festival Interceltique, le football ou encore le tourisme, parfois la course au large. C’est très réducteur", déplore Gilles Poupard, directeur d’Audélor. "De nature humbles, nous savons faire, sans beaucoup montrer", concède Freddie Follezou qui insiste sur la qualité des ressources pouvant être mises à la disposition des entrepreneurs afin d’accompagner le développement de leur projet. Un portail unique a ainsi été créé à leur usage : www.entreprendre-lorient-bretagne-sud.bzh. "En 3 clics, il est possible d’y trouver les offres de service adaptées, mais aussi le bon interlocuteur ainsi que les relais économiques présents sur le territoire", se réjouit Loïc Bruneau.

Des places plus chères

Sous l’injonction "Cap sur votre épanouissement", un dépliant a également été conçu à l’adresse des recrues et de leurs conjoints. "Pour les entreprises, recruter de nouveaux talents et offrir des perspectives d’évolution à leurs familles est devenu un enjeu fondamental", souligne Emeline Kenward, chargée de communication pour Audélor. L’objectif est simple. En valorisant le cadre de vie qui prévaut à Lorient, l’objectif vise à renforcer le pouvoir de séduction d’un territoire déjà cité pour la qualité de son accueil par le réseau LinkedIn. Attention cependant, les places deviennent de plus en plus chères, avertit le président d’Audélor : "J’ai déjà plus de 70 demandes d’installation totalisant 24 hectares avec un millier d’emplois à la clé. À cet instant, je n’ai que 6 ou 7 hectares immédiatement disponibles". Plusieurs projets d’ouverture de nouveaux sites d’activités demeurent aujourd’hui en suspens : la zone de Boul Sapin à Brandérion, mais aussi la zone de Kerpont-Est à Caudan et la Croix du Mourillon à Quéven. "Il faut avancer en dépit des oppositions locales, d’autant plus que la perspective d’une réglementation contre l’artificialisation des sols se fait toujours plus pressante."

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