L'essor du marché de l'alimentation des animaux de compagnie booste la croissance de Diana Pet Food. Au sein de son siège social d'Elven, le leader mondial des facteurs d'appétence pour chiens et chats met en œuvre un programme d'investissement d'un montant de 19,3 millions d'euros. Initié depuis 2015, il a notamment permis l'ouverture de Pet Sens' Innov, ce pôle d'analyse du comportement des chiens et des chats au moment des repas. L'entreprise vient également de pousser les murs avec une extension de 1 030 m² de bureaux. Elle répond à la croissance des effectifs sur site qui sont passés de 276 à 320, entre 2015 et 2017.
Nouvelle tour de séchage à Elven
Le dernier investissement en date de Diana Pet Food concerne une nouvelle tour de séchage pour un montant de 11 M€. Elle permet la fabrication de poudres qui constituent des facteurs d'appétence pour l'alimentation des animaux de compagnie. « Nous ne fabriquons pas de croquettes, nous ne produisons que des arômes », rappelle Bertrand de Launay, président de Diana Pet Food. En 2019, la zone des matières premières et des vestiaires sera agrandie.
R&D à Elven
Composante de Diana, qui est elle-même une division du groupe Symrise (9 387 salariés et 3 Md€ de CA), Diana Pet Food s'appuie sur 18 sites répartis dans le monde. " Nos usines sont au plus près de nos clients et de nos matières premières. La R&D est basée à Elven et le développement est délocalisé dans les zones ", détaille le dirigeant de Diana Pet Food. Après la construction d'une nouvelle usine en Espagne cette année, c'est en Colombie qu'un autre site industriel ouvrira l'an prochain. C'est, en effet, vers l'Asie et l'Amérique du Sud que le groupe entend chercher de la croissance supplémentaire. Il réfléchit aussi fortement à une entrée sur le marché africain.
Réseaux sociaux et litière intelligente
Innovante, Diana Pet Food défend aussi une approche digitale. Yummypets, le "Facebook" bordelais du chien et du chat est aussi entré dans son giron. Le réseau social revendique " plus de 500 000 passionnés dans le monde." L'industriel est en veille poussée sur les données relatives aux animaux de compagnie. C'est ainsi qu'il détient une participation minoritaire au sein de l'entreprise québécoise Blücare qui a mis au point une litière intelligente. Des granulés, ajoutés à la litière, permettent selon leur changement de couleur de détecter des maladies précoces chez le chat.