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Carabreizh monte en puissance avec les transformateurs agroalimentaires
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Carabreizh monte en puissance avec les transformateurs agroalimentaires

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Fabricant de confiseries créé à Belle-île-en-mer à l'initiative de Christophe et Myriam Niceron, Carabreizh va accentuer son développement depuis Landévant où l'entreprise a déployé un atelier en 2016.

Myriam et Christophe Niceron, dirigeants de Carabreizh — Photo : Bertrand Tardiveau

Sur 600 tonnes de caramel produites l'an dernier par la SA Kerfood, sous la marque Carabreizh, plus de la moitié est sortie des cuves du site de Landévant. "Ce nouveau cap traduit une montée en puissance qui devrait être confortée prochainement avec l'ouverture de nouveaux marchés volumiques sur des caramels techniques destinés à l'industrie agroalimentaire, permettant d'entrevoir une hausse de notre production d'au moins 10 % par an ", avance Christophe Niceron qui a démarré avec son épouse une première activité sur Belle-Île en 1997 avec la biscuiterie La Bien Nommée. C'est là en 2005 que le couple a choisi d'intégrer la fabrication du caramel au beurre salé destiné à agrémenter leurs gâteaux traditionnels.

17 000 visiteurs

En intégrant le réseau Produit en Bretagne deux ans plus tard, Carabreizh a vu sa notoriété exploser et son activité croître au rythme de 10 à 20 % par an. Réalisant un chiffre d'affaires d'environ 6 millions d'euros, l'entreprise emploie 45 salariés dont 15 à Belle-Ile et 30 à Landévant, sur le continent, où Christophe et Myriam Niceron ont été appelés à ouvrir en 2016 un atelier flambant neuf de 3 400 m2, avec la mise en place de deux lignes de fabrication de bonbons au caramel. De quoi stimuler une capacité de production qui tendait à plafonner, tout en élargissant une demande,avec l'appui d'un magasin d'usine agrémenté d'un parcours découverte, qui attire chaque année plus de 17 000 visiteurs.

Une quarantaine de références

Aujourd'hui, la vente directe pèse près de 30 % de l'activité de Carabreizh, quand les distributeurs du grand Ouest en assurent 25 %, les industriels de l'agroalimentaire 20 %, les marques distributeurs 15 % et la restauration hors domicile 10 %.

Sur la quarantaine de références que proposent Christophe et Myriam Niceron, la crème caramel règne toujours sans partage. Sans freiner l'innovation - comme ces petites barres au caramel qui se sont dernièrement invitées sur les plateaux des vols Business Class de Air France - cette force persistante de la tradition inspire la plus grande prudence aux dirigeants qui ont subi l'an dernier, outre la hausse des coûts de l'énergie, une envolée des cours du sucre, de 560 euros à 1360 euros la tonne.

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