Faire le lien entre la recherche fondamentale et la R & D pour qu'émerge le produit derrière le concept. Autrement dit, organiser la recherche et sa valorisation par les entreprises au service de l'emploi, de l'innovation, de la croissance du territoire azuréen. Comment ? A travers l'avènement de trois centres de référence, des plateformes de recherche collaboratives publiques privées dédiées au territoire intelligent (Nice Meridia), à la santé et au bien vieillir (Nice Est), aux défis du numérique (SophiaTech). Voilà pour l'idée, portée par l'Université Côte d'Azur sous le nom de code JEDI (pour Joint Excellent and Dynamic Initiative) dans la course à la labellisation IDEX qui, après plus de deux années de préparation, touche à son terme avec le dépôt du dossier définitif le 15 octobre prochain. Trois groupements universitaires sont encore sur les rangs : Lille, Grenoble et Nice. Le grand oral, programmé en janvier, tranchera. Combien de projets seront labellisés ? Mystère. Ce que l'on sait, c'est le montant mis sur la table : 2,1 milliards d'euros, dont les universités lauréates toucheront les intérêts. Soit, pour l'université azuréenne, qui demande une dotation de 580 millions d'euros, une enveloppe annuelle de 14,5 millions d'euros pendant 10 ans. Et l'espoir de voir ouvrir les portes de ces structures collaboratives dans 4 ans. Au lieu de 12. Que la force soit avec elle !
Dernière ligne droite pour Frédérique Vidal et l'Université de la Côte d'Azur dans la course à la labellisation IDEX...
