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Telecom Valley, le réseau accoucheur de start-ups
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Telecom Valley, le réseau accoucheur de start-ups

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L’association sophipolitaine du numérique a dévoilé, le 24 mars au Parc Phœnix, les lauréats du quinzième Challenge Jeunes Pousses, concours qui a permis, à ce jour, la création de huit start-ups. Et illustre la démarche "d'ensemencement du territoire" chère à Telecom Valley.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Et le vainqueur est... Proxiloop. Le projet porté par Thimothy Keynes et Alexandre Jallat, tous deux étudiants en ingénierie informatique à Campus ID pour le premier, Polytech pour le second, a donc remporté fin mars la quinzième édition du Challenge Jeunes Pousses (CJP). Ce concours, organisé par l’association sophipolitaine du numérique Telecom Valley, cherchait à l’origine à combler un vide, l’absence de liens entre les tissus économiques et académiques. Et ce, pour insuffler l’esprit entrepreneurial chez les étudiants au travers d’un parcours de six mois visant à accoucher d’un projet d’entreprise viable et innovante.

Etudiants entrepreneurs

« Près de 2 000 étudiants sont passés par les fourches de cet exercice qui a contribué à la création, au niveau national, du statut d’étudiants entrepreneurs », indique son responsable, Jean-François Carrasco. Et donner naissance, à ce jour, à huit entreprises : Indigen Interactive (participant 2003), LudoTic (lauréat 2004), SimplySim (lauréat 2007, racheté par le Varois Optis), Watch it Buy it (participant 2012), Ana Sounds (lauréat 2014), Wash'n'Bar (participant 2014), Wever (lauréat 2015) et donc Proxyioop, dont le projet de plateforme web mettant en relation les étudiants à la recherche d’expériences professionnelles dans leur domaine d’études et les start-ups en mal de ressources humaines s’est mué en SAS dès décembre dernier. Signes que le fameux couple produit/marché a de l’avenir, la plateforme compte déjà un millier d’inscrits sur sa version beta, la création d’un réseau d’étudiants ambassadeurs dans les écoles et structures d’accompagnement de la région est en cours et les accélérateurs lui font les yeux doux.

Des TOCS pas toc

Si le CJP est aujourd’hui devenu une marque forte, ce n’est toutefois pas le seul concours défricheur de talents estampillé Telecom Valley. En 2016, se tenait la première édition du Trophée Objets Connectés et Services (TOCS), pilotée par le fablab de l’association, avec cette même volonté de mettre le pied à l’étrier à des projets prometteurs. Le concept lauréat de pot de fleurs-composteur connecté porté par des salariés d’Astek n’a certes pas donné lieu à la création d’une structure, « ce qui ne veut pas dire que les prochains ne le feront pas », sourit Pascal Flamand, son président, qui lancera le 31 mars la deuxième édition du concours dont les résultats seront annoncés en juillet lors des SophiaConf 2017.

Hackathons : l'exemple de Yakhwa

Et puis, il y a tous ces hackathons auxquels Telecom Valley participe en tant que co-organisateur, animateur ou partenaire. Parmi eux, l’Act in Space à Cannes, le Green Game de Biot ou encore le Smart App Contest de Nice. C’est là qu’a maturé le projet Yakhwa de Virginie Voirin, porté sur les fonts baptismaux en octobre 2016. Soit, une plateforme web de livraison de repas équilibrés, à base de produits frais, concoctés par des maîtres restaurateurs de Sophia Antipolis. « Il s’agit d’offrir aux salariés sophipolitains un déjeuner sain et de qualité, mis à jour quotidiennement, tout en permettant aux restaurateurs de réaliser un chiffre d’affaires additionnel », explique sa dirigeante qui totalise une centaine de comptes clients. Et envisage de recruter deux personnes dans l’année. Un exemple parmi d’autres « de la démarche d’ensemencement du territoire », dixit Jean-François Carrasco, si chère à Telecom Valley.

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