Le centre de recherche Renault Software Labs (RSL), créé en juillet dernier suite à la reprise des équipes spécialisées en logiciel embarqué d’Intel, travaille sur le véhicule autonome à Sophia-Antipolis (160 personnes) et sur le véhicule connecté à Toulouse. « Le véhicule autonome se construit incrémentalement, explique Thierry Cammal, le DG de RSL. On travaille sur différentes fonctions que l’on intègre progressivement comme le freinage dynamique, le dépassement automatique ou l’auto-pilote, pour arriver d’ici 2022 à un véhicule autonome. »
Données traitées avec l'intelligence artificielle
Un des enjeux consiste à gérer la scène de conduite et la collecte de données véhicule à véhicule ou véhicule à infrastructure, des données traitées avec l’intelligence artificielle pour rendre le véhicule autonome. Côté véhicule connecté, il s’agit de pouvoir « faire évoluer le véhicule en le mettant à jour sans changer la partie hardware », précise Thierry Cammal. Le groupe prévoit de sortir 15 modèles de véhicule autonome et d’avoir 100% de véhicules connectés sur les marchés clés d’ici 2022.