Dix ans après, que sont devenues ces entreprises (6/10) : WebInterpret
# E-commerce # International

Dix ans après, que sont devenues ces entreprises (6/10) : WebInterpret

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L'édition Paca du Journal des Entreprises fête ce mois-ci ses dix ans d'existence. A la Une de notre tout premier numéro, en 2007, figurait une série d'entreprises. Dix ans plus tard, que sont-elles devenues ? Comment ces PME ont-elles traversé cette décennie et la crise économique mondiale qui a frappé ? Zoom sur Webinterpret.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Souvent les start-ups varient. WebInterpret en est une des nombreuses illustrations. Fondée en 2007 par Patrick Smarzynski et Benjamin Cohen, la jeune pousse sophipolitaine entendait révolutionner le secteur de l’interprétariat en ligne avec une solution de traduction simultanée en temps réel… Avant de déchanter face à un manque de récurrence qui risquait bien de sonner, à terme, le glas de la structure. « On s’est aperçu assez rapidement que, pour les entreprises, communiquer à l’international, c’était bien, mais vendre, c’était mieux », explique Patrick Smarzynski.

Le bon pivot

D’où le choix, dès 2009, de pivoter en adaptant la plateforme au e-commerce, permettant ainsi aux e-commerçants tentés par l’export de localiser (c’est-à-dire traduire) automatiquement leurs sites et fiches produits dans la langue du pays visé, de les gérer en fonction de l’évolution du stock et de les publier sur les places de marché. Bonne pioche. Deux levées de fonds plus tard - pour un montant total de 8 millions d’euros - WebInterpret revendique 20.000 e-marchands utilisant activement la plateforme et quelque 250 millions de produits localisés dans une centaine de pays. « En moyenne, notre solution permet à nos clients de doubler leur vente à l’international », avance le dirigeant.

Cap sur le grand export

Présente en Angleterre, en Allemagne, en Italie et en Espagne, l’entreprise de 250 personnes se concentre désormais sur les marchés américains et chinois avec une solution aujourd’hui globale qui « couvre toutes les problématiques de vente à l’international, moyens de paiement compris ». Si elle reste discrète sur son chiffre d’affaires, celle qui remporta en 2014 le premier Prix du Technology Fast 50 Méditerranée annonce tout de même une croissance annuelle de 60 % sur les trois derniers exercices. Et s’engage dans un nouveau tour de table afin d’appuyer son développement vers le grand export et consolider sa R & D pour continuer à faire la course en tête.

Retrouvez l'intégralité de notre dossier anniversaire dans le Journal des Entreprises de septembre, à télécharger ICI.

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