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Circet se développe à très haut débit
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Circet se développe à très haut débit

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Après avoir multiplié les acquisitions, l'opérateur d'infrastructures de réseaux varois Circet compte surfer sur le plan Très Haut Débit pour occuper une place de premier plan.

Alors que le plan Très haut Débit booste l’activité des opérateurs d’infrastructures télécoms, Circet profite également d’un marché qui s’est concentré. — Photo : Circet

Circet continue son ascension. Et ça n’a pas échappé à Advent International Corporation qui a dépensé un milliard d’euros pour racheter l'ETI varoise au CM-CIC Investissement, actionnaire de référence depuis 2015 de l’opérateur d’infrastructures télécoms. A l’époque, cette entrée dans le capital de la société n’avait été « que » de 40 millions d’euros. Un temps bien lointain pour le monde des télécoms. Le plan Très Haut Débit lancé par l’Etat pour accélérer le déploiement de l’accès à une connexion rapide sur tout l’Hexagone accélère aussi les investissements dans les infrastructures.

Une aubaine pour les tireurs de câbles, d’autant plus que le marché s’est largement restreint. En dix ans, les opérateurs d’infrastructures de réseaux sont passés de 70 à 10 et la taille des entreprises a explosé. A l’image de Circet, qui à coup de rachats (Comexpress, STA, Capcom…) s’est affirmée comme l’un des leaders français aux côtés de Sogretel et Scopelec. « Nous avons eu une croissance constante depuis la création de Circet en 1993 », commente Mireille Menou, directrice des ressources humaines de la société installée à Solliès-Pont.

Vagues de recrutements

« Nous travaillons avec les opérateurs pour les zones denses et avec les collectivités pour celles avec moins d’habitants dans le cadre du plan Très Haut Débit », ajoute la DRH. Concrètement, Circet conçoit, construit et maintient les réseaux de télécoms. Elle s’occupe également de la vidéo protection de communes comme Toulon ou Marseille pour les quartiers sud.

L’entreprise varoise compte aujourd’hui 3 000 salariés, un chiffre d’affaires de 700 millions d’euros et 70 points de présence à travers la France, dont 9 en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Des chiffres qui devraient être amenés à grimper et s’accompagner de vagues de recrutements. « Nous attendons que des marchés soient finalisés, mais nous embauchons constamment, presque 100 offres d’emploi sont sur notre site et nous recrutons 40 CDI par mois », précise Mireille Menou.

Une filiale au Maroc

Pour mieux répondre aux besoins de ses clients, Circet explore toutes les pistes. La société vient de signer les deux premiers CDI intérimaires du pôle de compétitivité lancé par Adecco à Aix-en-Provence. Un partenariat qui n’a rien d’exclusif, Circet ayant régulièrement recours à des intérimaires pour des besoins de courte durée ou avant d’avoir des visions à long terme sur certains projets. « C’est un nouveau moyen de recruter des compétences mais nous avons d’autres comme les partenariats avec les écoles ou les forums d’emploi », insiste Mireille Menou.

« Les besoins en débits sont de plus en plus importants, ce qui veut dire qu’il y aura plus de marchés et que nous aurons besoin de davantage de ressources », prévient Mireille Menou. Des projets importants, mais pas suffisants pour rassasier Circet qui vient d’annoncer l’ouverture d’une filiale à Casablanca au Maroc.

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