« J’ai donc commencé par travailler dans le monde du sport automobile avant de passer à l’aéronautique », rappelle le dirigeant. En 2013, la division fabrication additive de Solution F passe dans le giron de PolyShape et Gaël Volpi découvre alors le monde de la santé. En 2016, il quitte cette dernière entreprise et lance le projet de 3DMedlab et vient s’installer au sein du Technocentre Henri Fabre sur les conseils d’un ami travaillant pour Airbus. « Je voulais créer une activité dans le domaine de la santé. Continuer à être dans l’innovation mais avoir un carastère utile, social », précise le fondateur. 3DMedLab propose des services de développement d’innovation pour le compte d’industriels ou dans le domaine de la recherche hospitalière. « Nous déposons des brevets pour ensuite les vendre et nos clients sont nationaux et internationaux, dans le domaine de l’orthopédie notamment. Nous sommes également sur des projets afin de doter les CHU de machines de fabrication additives afin que les médecins puissent être autonomes et faciliter leur travail pré-opératoire ». La start-up, qui compte une quinzaine de salariés a choisi de mutualiser ses moyens avec ceux du Technocentre. « Nous avons investi dans deux machines d’impression 3D (dont une pour le titane) qui sont à la disposition de la Team et, en contrepartie, nous pouvons utiliser les deux autres imprimantes du site. C’est un partenariat gagnant/gagnant avec Inovsys, nous grandissons ensemble et Henri Fabre constitue la pouponnière idéale, dotée d’un important réseau.
Pour 3DMedlab (CA : 150 000 euros, CA objectif 2018 : 550 000 euros) l’intégration au sein d’Henri Fabre a sonné comme une évidence. Si l’entreprise a ainsi vu le jour en avril 2017 au sein des murs du Technocentre dans la zone des Florides, le projet remonte au début des années 2000, lorsque Gael Volpi travaillait sur des process de fabrication additive au sein de l’entreprise Solution F.
