Vegepolys Valley, nouveau pôle de compétitivité du végétal en France
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Vegepolys Valley, nouveau pôle de compétitivité du végétal en France

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La fusion de Vegepolys et de Céréales Vallée-Nutravitafusion a donné naissance au pôle de compétitivité du végétal Vegepolys Valley, implanté sur un territoire allant de Brest à Avignon. Mais le pôle a vocation à rayonner sur toute la France et même à l’international, en accompagnant l’innovation et la croissance des entreprises et des territoires dans le domaine du végétal.

Séverine Darsonville, présidente de Vegepolys Valley, aux cotés d'Yves Gidoin, vice-président à l'international. Derrière, Gino Boismorin, directeur général (à gauche) et Bernard Béjar, directeur délégué — Photo : Olivier Hamard JDE

Le Premier Ministre avait souhaité la réduction des pôles de compétitivité en France et encouragé leur fusion avant la fin 2019. Vegepolys, à Angers, et Céréales Vallée-Nutravita, à Clermont-Ferrand avaient anticipé cette éventualité et s’étaient rapprochés depuis plusieurs années, travaillant ensemble sur certains projets et nourrissant des intérêts communs. La fusion en une seule entité, baptisée Vegepolys Valley pour lui donner un caractère encore plus international, s’est imposée d’elle-même. « Nous travaillons dans des domaines proches et très complémentaires et nous avons déjà mené des projets communs, précise Gino Boismorin, directeur général de Vegepolys Valley. La fusion va permettre de nous renforcer l’un et l’autre, en couvrant un territoire plus large avec un nombre d’adhérents plus important. Cela va apporter une visibilité encore plus grande sur la scène internationale. » Le nouveau pôle emploie désormais une trentaine de personnes et dispose d’un budget de fonctionnement de 2,6 M€.

Nouvelle gouvernance et 4 axes de services

En fusionnant les deux pôles de compétitivité, Vegepolys Valley s’étend maintenant que quatre régions, les Pays de la Loire, la Bretagne, Auvergne-Rhônes-Alpes et le Centre-Val de Loire. Basé à Angers où demeure son siège social, il compte six autres sites, à Clermont-Ferrand, Brest, Orléans, Lyon, Nantes et Rennes.

Un maillage territorial que le nouveau pôle a souhaité aussi conserver pour sa gouvernance : Présidé par Séverine Darsonville, agricultrice dans le Puy-de-Dôme, il compte 4 vice-présidents : Philippe Rétière, président de la fédération des maraîchers nantais pour les Pays de la Loire, Philippe Laurent, ancien président de Nutravita pour la région Auvergne, Emmanuelle Chevassu-Lozza, présidente de l’Inra Pays de la Loire, chargée de la recherche, et Yves Gidoin, ex-président de Vegepolys, responsable de l’international.

« Il y a une volonté de soigner la proximité pour nos adhérents, assure Séverine Darsonville. Seuls un quart d’entre eux ne sont pas dans l’une de nos quatre régions. Parallèlement, nous voulons donner à notre pôle une forte dimension internationale. » En devenant le grand pôle de compétitivité du végétal français, Vegepolys Valley s’est en effet structuré pour peser, en France et à l’étranger, dans le secteur des productions végétales. « Cela représente 41 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France, précise Bernard Béjar, directeur délégué du pôle, auquel s’ajoutent 40 milliards d’euros pour l’industrie de transformation. Nous allons couvrir l’ensemble de la filière, de la génétique jusqu’à l’usage. »

Pour mener à bien ses actions, le pôle va proposer quatre grands axes de services aux entreprises pour favoriser leur compétitivité : l’accompagnement à l’innovation, le renforcement de la croissance, l’aide au développement international et la mise en réseau, pour favoriser le travail en commun. Actuellement, Vegepolys Valley compte 500 adhérents dans toute la France, entreprises, collectivités, écoles ou instituts de recherche. Un quart environ de ces adhérents ne sont pas installés dans l’une des quatre régions de son implantation. « C’est en ce sens que nous sommes réellement le pôle de compétitivité du végétal français, affirme Gino Boismorin. Nous avons pour ambition d'atteindre le nombre de 650 adhérents d’ici 2022. »

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