Le 21 juin 2012, le groupe Thales (80 000 personnes, 15,9 Md € de CA 2018) signait avec le ministre de la Défense un contrat de plus d’un milliard d’euros, pour la conception et la fabrication d’une radio logicielle haut débit, baptisée Contact. Sept ans plus tard, la production est lancée, après un développement de l’appareil au sein de l’unité choletaise, qui accueille aujourd’hui 1 500 personnes. Spécialisé entre autres dans les communications militaires, le site créé en 1936 travaille également pour d’autres domaines dans le secteur de la défense, mais aussi de l’aéronautique, de l’aérospatial ou encore de la cybersécurité.
Un équipement toutes les deux heures
Il y a sept ans, à la signature du contrat avec le ministère de la Défense, Luc Vigneron, alors président de Thales, s’était réjoui du choix du gouvernement français de confier à son groupe la conception et la fabrication de cette radio nouvelle génération :
« Contact est non seulement stratégique pour l’armée française en tant qu’élément clé de la souveraineté nationale, avait-il déclaré, mais également un programme structurant pour le développement de la radio logicielle au niveau mondial. » Après plusieurs années de développement, l’unité choletaise de Thales a désormais dédié 1 000 mètres carrés pour installer une ligne de production de la radio Contact. Dans un communiqué, le groupe Thales prévoir qu’« à l’horizon 2020, 100 postes seront produits chaque mois, soit un équipement toutes les deux heures. » La radio logicielle Contact, appareil de nouvelle génération, sera utilisée par les trois armées, air, terre et mer. Elle offrira un débit accru, plus de sécurité et d’interopérabilité avec les systèmes de communication d’autres nations.
Parallèlement, toujours en fort développement, le site choletais de Thales a récemment annoncé le recrutement d’une centaine de personnes en CDI, ingénieurs et techniciens, dans les secteurs de l’électronique, de la cybersécurité ou encore des logiciels.
