Technisem a définitivement transféré ses activités sur l'Anjou Actiparc de Longué-Jumelles. À l'étroit dans ses locaux de Savigny-sur-Orge, dans l'Essonne, où elle a été créée en 1985 par Émile Gorin, la société a choisi de poursuivre son développement en Anjou.
« La vallée de l'Authion est la région historique de la semence potagère, rappelle Ronan Gorin, PDG et fils du fondateur de Technisem. Deux tiers des entreprises du secteur sont installées ici. Il s'agit d'un atout pour envisager des collaborations et le recrutement de personnel qualifié. La présence du pôle de compétitivité Végépolys constitue aussi un plus. »
Doublement de la surface
Technisem a annoncé son projet de déménagement il y a trois ans à ses salariés. « Tout s'est passé très en douceur, nous avons beaucoup communiqué, explique Ronan Gorin. Nous sommes une entreprise familiale, très proche de ses salariés. Dix d'entre eux nous ont suivis. »
L'entreprise emploie actuellement 25 personnes à Longué-Jumelles. Le déménagement lui aura permis de doubler sa surface : elle dispose désormais de 3 100 m² d'usine et 560 m² de bureaux, sur un terrain de 25 000 m² « qui pourra nous permettre de nous étendre en cas de besoin ».
De nouveaux marchés à explorer
En croissance, l'entreprise enregistre, depuis cinq ans, une progression de son chiffre d'affaires de 10 % chaque année. « Nous ne sommes pas concernés par la crise », souligne Ronan Gorin. Spécialisée dans les semences potagères adaptées aux zones tropicales, Technisem n'intervient qu'à l'export, au Moyen-Orient, dans la zone Caraïbes et en Afrique, où se situe 80 % de son activité. Sa station d'amélioration des plantes est basée au Sénégal, tandis que la chaîne de conditionnement et le service logistique sont installés en Anjou.
« Nos variétés sont de mieux en mieux adaptées et répondent de mieux en mieux à la demande croissante des producteurs africains. Nous travaillons avec des pays qui enregistrent une croissance de 10 % par an en moyenne. Et il nous reste encore de nombreux marchés sur lesquels nous ne sommes pas présents, notamment sur l'Afrique anglophone », souligne Ronan Gorin.
