Avec ses robots compagnons, Symbioïde s’ouvre de nouvelles perspectives. La start-up du Mans s’apprête à lancer une levée de fonds comprise entre 300 000 et 400 000 euros afin de soutenir le développement commercial de ses applications de robotique sociale. Elle propose en effet des solutions d’apprentissage, d’animation ou d’accueil, embarquées dans des robots humanoïdes. Ceux-ci interagissant avec le public. Un projet porté par Alexandre Bouttier et François Landreau qui a nécessité trois ans de R & D avant la création de l’entreprise en 2019. " Notre application s’adressait initialement aux enfants autistes. Les interactions avec les robots donnant avec eux de bons résultats en termes d’apprentissage ", explique Alexandre Bouttier. Pour cela, Symbioïde s’appuie sur QT, un robot compagnon de conception luxembourgeoise, qu’elle commercialise auprès de praticiens et de centres médico-sociaux. Elle a également noué un partenariat avec l’entreprise deux-sévrienne Wesco, distributeur de produits pour enfants auprès des professionnels.
Ouvertures aux entreprises et aux particuliers
La jeune pousse a également élargi son spectre en développant de nouvelles applications adaptées à d’autres robots sociaux. Ainsi, Symbioïde distribue Témi, un robot israélien équipé d’une solution logicielle lui permettant d’assurer l’accueil en entreprise, la gestion de rendez-vous ou encore l’animation d’un show-room. Un exemplaire a déjà été acquis par Le Mans Innovation pour des missions d’accueil, et d’autres qui ont été testés dans divers endroits dont la concession Lexus du Mans. Les particuliers ne sont pas oubliés avec Buddy, un robot de conception française. "C’est un compagnon pour la famille qui peut interagir avec l’enfant pour travailler avec lui, par exemple", précise Alexandre Bouttier. Avec cette gamme élargie, Symbioïde compte sur sa levée de fonds pour en accélérer la commercialisation. Des embauches étant également à l’ordre du jour dans le domaine commercial et le développement d’applications. Comptant deux salariés en plus des deux associés fondateurs, la start-up devrait ainsi intégrer deux collaborateurs de plus sous un an. L’objectif étant à terme de porter ses effectifs à 15 personnes.