Sweet FM : La radio passe devant RTL en Sarthe
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Sweet FM : La radio passe devant RTL en Sarthe

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La dernière étude d'audience de Médiamétrie sacre Sweet FM radio la plus écoutée en Sarthe, devant RTL.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Après une progression record de son audience la saison dernière, Sweet FM poursuit sa conquête du public sarthois en devenant la radio la plus écoutée du département, devant RTL. Selon la dernière étude d'audience de l'institut Médiamétrie, la radio sarthoise a en effet rassemblé 65.000 auditeurs quotidiens entre septembre2011 et juin2012, contre 55.400 la saison précédente. Soit une audience cumulée (pourcentage de personnes ayant suivi le média au moins une seconde NDLR) de 14%, quand RTL réalise un score de 12,7% dans le département. Sweet FM progresse également sur l'ensemble de ses zones de diffusion où elle émet sur dix fréquences, dans quatre départements. Au total, la station y gagne en un an 16.800 nouveaux auditeurs, pour 89.600 personnes à l'écoute quotidienne de ses programmes. Soit une progression de 23%.

Signe fort pour les annonceurs

Pour le gérant de Sweet FM, Wilfrid Tocqueville, la station a simplement trouvé le bon compromis entre musique, divertissements et informations. «Il n'y avait personne sur ce créneau qui nous permet d'avoir une audience mixte, de toutes CSP». Un public homogène et une position de leader dans le département à même de séduire les annonceurs, même si le gâteau publicitaire semble se réduire en Sarthe avec l'arrivée de Ouï FM en 2011 et de RTL 2 cette année. «Ouï n'a pas de publicité locale, contrairement à RTL2. Mais je ne suis pas inquiet, l'annonceur va vers la puissance d'audience. De toute façon le CSA veille à ne pas déstabiliser le marché local lorsqu'il attribue de nouvelles fréquences».

Recrutement

Si 2011 avait vu l'ouverture d'une fréquence en Mayenne à Château-Gontier, l'heure n'est plus à la conquête de l'Ouest. Wilfrid Tocqueville préférant renforcer l'existant. «Il s'agit avant tout de parfaire la diffusion dans les départements où nous sommes déjà installés. En Sarthe par exemple, nous n'avons pas de fréquences à La Flèche et à Château-du-Loir». Un renforcement en local concrétisé par le recrutement à la rentrée de deux journalistes, portant l'effectif de la rédaction à six personnes. «Nous marquons ainsi notre spécificité sur l'information avec des décrochages microlocaux dans les départements où nous émettons». Un ancrage que la radio aimerait parfaire avec l'attribution de nouvelles fréquences, notamment à Laval et Chartres.

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