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Renault met le turbo sur la nouvelle Nissan Micra
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Renault met le turbo sur la nouvelle Nissan Micra

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Retenue fin 2014 pour assurer la fabrication des châssis de la nouvelle Nissan Micra, l’usine Renault du Mans a bénéficié d’un investissement de 12 millions d’euros de la part de Nissan afin de répondre à un volume de 132 000 unités en année pleine.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Depuis décembre dernier, les Nissan Micra nouvelle génération sortent des chaînes d’assemblage de l’usine Renault de Flins, dans les Yvelines. Un véhicule dont la production a été fixée à 132 000 exemplaires par an et dont le châssis et ses différents éléments sont fabriqués au Mans. « Quand l’alliance Renault-Nissan a décidé de faire appel à Flins, nous avons concouru en proposant un ticket d’entrée intéressant pour Nissan », indique François Lecourt, directeur du Centre technique châssis de Renault Le Mans. Plutôt que de partir d’une page blanche, l’usine propose alors d’utiliser les capacités existantes du site pour produire le châssis de la future Micra. Ainsi, avec la modernisation d’anciennes lignes dédiées à la Renault Laguna ou encore au Nissan Note, le site sarthois est en mesure de fournir une chaîne de fabrication à 60% existante, pour une capacité de 150 000 châssis annuels.

12 millions investis par Nissan

Pour ce projet, Nissan injecte 12 millions d’euros dans les ateliers du Mans. Des investissements livrés depuis 2015, intégrant notamment des process Nissan au cœur de la chaîne Renault. Difficile toutefois de déterminer l’impact du projet Micra sur l’emploi de ce site employant plus de 2 000 salariés et entre 500 et 700 intérimaires. « Il n’y a pas d’emplois directs. Toutefois, nous avons recruté 100 personnes en 2015 et nous prévoyons 100 embauches supplémentaires cette année », souligne Karima Cenouci, responsable de la communication de l’usine mancelle. Toutefois, en rejoignant sur les lignes les modèles récents de Renault, Dacia et Nissan, la nouvelle Micra va générer 8% d’activité supplémentaire sur le site sarthois, pour une durée de cinq à sept ans.

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