Initialement installés à la Séguinière (Maine-et-Loire), le groupe Renoux et sa société ASled ont déménagé début 2022 dans de nouveaux locaux à Cholet, avec le souhait de relocaliser une partie de la fabrication de luminaires jusque-là effectuée en Chine. Pour accompagner la réinstallation de son outil industriel et en assurer les investissements, le groupe familial choletais (21 salariés, 4,7 millions d'euros de chiffre d'affaires), créé en 2014 par Emmanuelle et Gautier Renoux, a choisi de réaliser une levée de fonds, en faisant entrer au capital deux acteurs régionaux : Ouest Participations, fonds du Crédit Mutuel Océan, et Pays de la Loire Participations, le fonds de co-investissement de la Région.
"Voilà maintenant un an que nous travaillons avec ces deux acteurs locaux pour concrétiser notre projet de localiser une partie de notre production en France, sur le territoire choletais", rappellent les dirigeants.
19 emplois d’ici 2025
Le tour de table a permis de recapitaliser le groupe Renoux à hauteur de 1,6 million d’euros. Une levée de fonds qui devrait lui permettre d’aller chercher de nouvelles opportunités sur le marché de l’éclairage, à la fois dans l’habitat, le tertiaire, les bâtiments industriels et les équipements sportifs. L'entreprise va ainsi pouvoir investir dans les ressources humaines, en recrutant pour son bureau d’études, en production, en marketing et force de vente. Le groupe prévoit ainsi 19 embauches d’ici 2025.
Les investissements seront également fléchés vers des machines pour la production, des matières premières que le groupe Renoux souhaite le plus locales possible et la digitalisation de son process. "Produire en France à un prix cohérent par rapport au marché nous oblige à être malins dans notre sourcing de matières premières, analyse Gautier Renoux, codirigeant du groupe, mais également dans la conception des produits jusqu’au packaging. C’est un défi supplémentaire qui nous tient à cœur depuis le début."
Les premiers produits de la gamme fabriquée en France devraient sortir de l’unité de production de Cholet en septembre. Ils seront destinés au secteur tertiaire. Le groupe envisage la fabrication à Cholet de 8 000 à 9 000 unités chaque année.
