LDC ne manque pas d'appétit. Après l'acquisition en début d'année du groupe nordiste Lionor (47 millions d'euros de CA, 160 salariés), le volailler de Sablé-sur-Sarthe s'apprête à croquer l'entreprise familiale Couvoir Perrot. Basée à Pommerit-Jaudy dans les Côtes-d'Armor, celle-ci est spécialisée dans la production de poussins d'un jour destinés au marché de la volaille de chair. Une activité pesant 32 millions d'euros et employant 65 salariés. « LDC représente notre principal client avec plus de 90 % de nos volumes, directement ou indirectement, transférés chez eux. Cette solution d'acquisition par LDC me parait la plus pertinente car elle s'accompagne d'une pérennisation de l'outil avec des investissements réguliers comme nous avions l'habitude de le faire. C'est un bon rapprochement », estime le P-dg de l'entreprise bretonne Dominique Perrot. Le dirigeant entendant ainsi pérenniser une affaire familiale qui ne sera pas reprise par ses enfants.
Pour LDC, cette acquisition est censée « optimiser en partie son approvisionnement, tant en volume qu'en qualité » sur la partie amont de son activité. La cession sera actée fin juin. Dominique Perrot restant aux commandes du Couvoir en tant que directeur général.
Croissance de 2,9%
Porté par une croissance de 15% en 2015-2016, le Sarthois progresse de 2,9% sur l’exercice 2016-2017, clôt à 3,58 milliards d’euros, contre 3,47 milliards. Le groupe affichant une hausse de 3,1% de ses tonnages commercialisés. De bons résultats soutenus par le pôle Volaille dont le chiffre d’affaires augmente de 3,1% sur l’exercice à 2,57 milliards d’euros, contre 2,49 milliards en 2015-2016. Fort de marques telles que Marie ou La Toque Angevine, le pôle Traiteur connaît une hausse de 5,1% de son chiffre d’affaires à 558,6 millions d’euros. En revanche, l’international se repli de 1,3% à 241,9 millions d’euros, en raison de l’arrêt des activités d’abattage de poulet de sa filiale polonaise Drop et de l’arrêt des activité de LDC en Espagne depuis le 30 juin dernier.
