En déménageant en début d’année, NGI grimpe une marche de plus dans son développement. Depuis février, l’entreprise sarthoise spécialisée dans la conception et l'industrialisation de produits en plastique et en métal s’est installée dans les anciens locaux de Moulinex à Mamers, acquis auprès de la Communauté de communes du Maine Saosnois. La PME familiale dispose désormais de 5 800 m² contre 1 500 m² dans son ancien site, déjà implanté à Mamers. Un bâtiment qui lui permet ainsi d’accueillir ses 17 salariés. Un effectif qui a doublé en un an, porté par la croissance de l’entreprise.
De nouveaux métiers en fonction des besoins des clients
Discrets sur le montant de leur investissement, Jérémy et Yohann Boivin ne cessent d’étoffer leur panel de prestations depuis la reprise de NGI en 2019. L’entreprise dispose en effet d’une large palette de savoir-faire. Elle assure ainsi à Mamers des activités de bureau d’études, de suivi de projet, d’assemblage, de stockage et de distribution. La fabrication étant sous-traitée via son réseau de prestataires industriels en France et en Chine.
L’entreprise travaille ainsi pour une clientèle allant de la start-up aux grands groupes internationaux. "Nous intégrons de nouveaux métiers au fur et à mesure des besoins de nos clients. Aujourd’hui, nous avons de la demande sur la logistique, il nous fallait donc de la place pour stocker des produits volumineux", résume Jérémy Boivin, codirigeant de NGI avec son frère Yohann. Le tandem vise ainsi un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros en 2021.
Ouvrir le portefeuille
Cette gestion intégrée de l’ensemble d’un projet industriel permet à l’entreprise mamertine de décrocher d’importants marchés, à l’instar de celui des Vélib' parisiens. NGI a en effet réalisé l’ensemble des pièces plastique de 25 000 vélos et de 45 000 bornes pour les stations de prise et de retour. "C’était un défi industriel intéressant, reprend Jérémy Boivin. Nous avons la capacité à absorber l’intégralité de ce marché grâce à notre réseau de fournisseurs. Avant, nous étions vus comme un sous-traitant fabriquant en Chine. Notre image a évolué et on nous perçoit aujourd’hui comme un partenaire capable de livrer à la semaine, y compris depuis la Chine." NGI revendique une production de qualité en s’appuyant sur son service qualité local et un réseau de fournisseurs de confiance.
Fortement sollicitée par ses clients, la PME sarthoise cherche à présent à élargir son portefeuille afin de réduire sa dépendance à ses principaux donneurs d’ordres. Pour répondre à ce nouvel enjeu, NGI se met en ordre de bataille. Des recrutements sont à l’ordre du jour, aussi bien au sein du bureau d’études que sur des postes de production ou de logistique. "Nous ferons notamment appel à des alternants. Nous pensons également à nous agrandir sous six mois. Heureusement, il y a à Mamers des bâtiments disponibles, cela rassure les clients", sourit Jérémy Boivin. NGI pourrait reprendre ses anciens locaux pour répondre à sa nouvelle poussée de croissance.
