Maintien Adom s’apprête à ouvrir de nouvelles agences de service à la personne. S’adressant à deux publics, les personnes âgées en perte d’autonomie et celles en situation de handicap, l’enseigne qui siège à Changé (Mayenne) anticipe une quinzaine d’ouvertures pour étendre son réseau de 34 agences aujourd'hui à 50 d’ici la fin de l’année.
De quoi renforcer son maillage territorial dans l’Hexagone, aujourd’hui très concentré dans le quart Nord-Ouest. Parmi les nouvelles antennes récemment installées (ou en cours d’installation) figurent des implantations dans la région lilloise, à Erquy (Côtes-d’Armor), Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) ou encore Ambérieu-en-Bugey (Ain).
Vers les 15 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2021
Avec ses implantations, le réseau Maintien Adom devrait voir ses effectifs passer de 650 à 900 salariés d'ici la fin de l'année. Et anticipe un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros en 2021 (chiffre d'affaires 2020 non communiqué).
Environ 30 % du réseau appartient en propre à l’entreprise mayennaise fondée et copilotée par Patrice Deniau, également propriétaire des enseignes Maison & Services et Nounou Adom, entre autres. Le reste des agences étant détenu par des entrepreneurs indépendants sous contrat de partenariat. Maintien Adom exploite par ailleurs deux résidences "seniors" à Laval et au Mans (ouverte en 2020).
Une centaine d’auxiliaires de vie recherchés
S’expliquant notamment par le vieillissement de la population, la demande en termes de services à la personne reste forte. "Le réseau recherche actuellement entre 80 et 100 auxiliaires de vie en France. Le recrutement est ce qui nous prend le plus de temps au quotidien", évalue Wilfrid Reillon, codirigeant de Maintien Adom. Pour favoriser le recrutement des professionnels dont les missions vont de l’aide au lever et coucher à la préparation des repas, en passant par l’accompagnement chez le médecin ou pour les courses, l'enseigne propose entre autres un temps de travail "choisi", avec des contrats de 10, 25 ou 35 heures.
"Si, demain, tout le monde veut un temps plein, on donnera un temps plein à tous", indique le dirigeant. Son équipe s’engage aussi à réduire le temps et la distance de trajet, pour que ceux-ci soient les plus courts possibles entre deux missions.
L’enseigne mayennaise se montre toutefois exigeante en retour pour la sélection des candidats, qu’il s’agisse des salariés ou des entrepreneurs qui pilotent les agences. "Toutes les assistantes de vie doivent être diplômées ou en cours de validation de diplôme après une expérience de trois à cinq ans dans ce secteur d’activité. Quant aux entrepreneurs, ils doivent issus du médico-social. Si ce n’est pas le cas, ils s’engagent à passer un diplôme de niveau master 1 ou 2 dans le médico-social d'ici trois ans", explique Wilfrid Reillon, lui-même infirmier de formation.
