Situées dans un triangle entre Angers, Cholet et Nantes, les Mauges veulent développer le tourisme d’affaires. Pour cela, ce territoire composé de 64 communes peut s’appuyer sur une offre variée, une histoire industrielle riche et une fibre entrepreneuriale marquée : " Nous voulions lancer cette offre en 2020, indique Karine Le Gendre, directrice de l’office de tourisme communautaire Osez Mauges, mais la crise sanitaire est arrivée. Nous avons quand même pu participer au salon des CSE de Nantes en septembre et notre proposition a été bien accueillie. " Cette offre, les Mauges veulent la proposer aux entreprises de toutes tailles implantées dans un rayon d’une heure trente environ.
Ouvrir de nouveaux marchés aux professionnels du tourisme
Pour faire connaître son offre, Osez Mauges a édité un guide adressé à 1 000 entreprises de la région. " Nous leur proposons de venir organiser dans les Mauges des événements d’une à deux journées, ajoute Karine Le Gendre. Nous avons des capacités très complètes en termes de salles pour les accueillir et de nombreuses activités à leur proposer. "
Osez Mauges a répertorié tous les sites en capacité de recevoir du public, du gîte au Théâtre-Foirail de Chemillé de 7 000 places en formule cocktail, en passant par des châteaux, des salles de spectacles ou des lieux plus insolites. L’office de tourisme a aussi engagé un partenariat avec une quarantaine de traiteurs locaux qui peuvent proposer leurs services. " Si les possibilités sont nombreuses, précise Karine Le Gendre, nous ciblons plutôt des groupes de 40 à 60 personnes, pour un accueil dans un cadre naturel avec une multitude de propositions, qu’elles soient sportives, culturelles, environnementales ou ludiques. "
Pour Osez Mauges, le développement du tourisme d’affaires est aussi le moyen de capter un nouveau public, déjà présent l’été, principalement sur l’axe ligérien et dans le sillage de la locomotive voisine du Puy-du-Fou. Un public qui, s’il est séduit, pourrait décider de revenir, pendant la saison estivale ou pour des week-ends, cette fois en famille. " C’est aussi une façon de soutenir les acteurs locaux du tourisme, ajoute Karine Le Gendre, et de leur ouvrir de nouveaux marchés. "
