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Les Bocaux du Bocage dégustés dans 300 hôtels
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Les Bocaux du Bocage dégustés dans 300 hôtels

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À la faveur du second confinement, l’enseigne Les Bocaux du bocage a enregistré une forte demande en plats cuisinés de la part d’hôtels dont les cuisines avaient fermé. Et le carnet de commandes continue de se remplir. Les Bocaux du Bocage concoctent des plats allant du bœuf bourguignon au clafoutis dans des conserves de verre réutilisables.

Alexandre Beduneau, cofondateur des Bocaux du bocage, sur le site de production de La Jumelière, dans le Maine-et-Loire — Photo : Florent Godard

L’enseigne livre près de 300 hôtels en France. Les Bocaux du bocage préparent des entrées, plats de résistance et desserts, des rillettes et veloutés de potimarron aux bœufs bourguignon et risotto aux petits légumes jusqu’aux flans et clafoutis.

Des plats à base d’ingrédients régionaux principalement, sans additifs ni conservateurs, pouvant se conserver trois ans à température ambiante, dans des pots en verre réutilisables. Le tout concocté dans une conserverie basée à La Jumellière.

Dépanner les hôtels lors du confinement

À la faveur du second confinement, la marque a enregistré une forte demande en provenance d’hôtels (dont les cuisines avaient fermé), sa principale clientèle devant les gîtes ou les cafés et bistrots faisant de la vente à emporter. "Contrairement au premier confinement, les restaurants sont restés fermés mais les entreprises ont globalement poursuivi leur activité. Il y avait un besoin", explique Alexandre Beduneau, l’un des associés qui pilotent les Bocaux du bocage et à la tête d’une conserverie employant 5 salariés. Résultat, le chiffre d’affaires devrait passer de 250 000 à plus de 1 000 000 € entre 2020 et 2021.

Des perspectives pour l’après-crise

Pour Alexandre Beduneau, la demande devrait même perdurer au-delà de la crise sanitaire. "Nos bocaux constituent aussi un moyen de soulager un peu les cuisines, en complétant leur gamme avec une offre nouvelle. Une partie de la clientèle d’affaires apprécie aussi de pouvoir manger parfois dans la chambre d’hôtel, en répondant aux derniers mails en fin de journée. Enfin, certains hébergements ne proposent pas de restauration du tout", indique l’Angevin.

Principale difficulté : adapter les plats à la cuisson haute température pour la stérilisation et la conservation longue durée. "C’est assez simple pour certains plats, compliqués pour d’autres, notamment les desserts, confie Alexandre Beduneau. Chaque nouvelle recette est un défi."

Quatre entrepreneurs locaux associés

Derrière Le Bocaux du bocage figurent quatre associés. D’un côté, Alexandre et son frère Matthieu Beduneau, à la fois agriculteurs, restaurateurs avec leur Auberge de la vallée du jeu, à La Jumellière (100 couverts) et propriétaires d’une conserverie artisanale fondée en 1985 à quelques pas, qui vend à 50 épiceries fines du département. Celle-là même qui, en plus de sa production habituelle, fabrique les Bocaux du bocage. De l’autre, Simon Gérard, fondateur de We Forge, qui offre bureaux et accompagnement aux start-up angevines mais aussi Gilles Poirier, patron du Café du Port à Angers. Tout a débuté lorsque ce dernier a demandé aux frères Beduneau de créer une carte complète de plats cuisinés pour sa clientèle, alors que ceux-ci préparaient historiquement des recettes de canard en conserve. Un petit succès… L’opération débouchera en 2017 sur la création collective des Bocaux du bocage.

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