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Le tribunal de commerce d'Angers prononce la liquidation judiciaire du promoteur angevin Carréneuf
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Le tribunal de commerce d'Angers prononce la liquidation judiciaire du promoteur angevin Carréneuf

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En cessation de paiement, le groupe de promotion immobilière angevin Carréneuf a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce d'Angers.

Le groupe de promotion angevin Carréneuf a été placé en liquidation judiciaire et les chantiers sont à l’arrêt, comme ici cet immeuble au nord d’Angers — Photo : Olivier Hamard

Le tribunal de commerce d’Angers a prononcé, ce lundi 13 mars, la liquidation judiciaire du groupe de promotion immobilière Carréneuf, basé à Angers et présidé par Michaël Juret. En fin de semaine dernière, selon nos confrères du Courrier de l’Ouest et d’Ouest-France, la situation du groupe semblait déjà inquiétante : lignes téléphoniques coupées, pages de réseaux sociaux fermées et site internet inaccessible.

Acteur de la construction neuve dans la région des Pays de la Loire, le groupe Carréneuf, avec environ 130 salariés, était avec différentes sociétés telles que Pierre de Loire ou Prim’Habitat, spécialisé dans la construction immobilière. Le groupe comptait plusieurs agences en Maine-et-Loire, à Angers, Cholet et Saumur, et dans d’autres départements de la région.

Retombées locales ?

À l’heure actuelle, les conséquences de cette liquidation pour les entreprises ne sont pas encore évaluées : les chantiers de construction du groupe sont à l’arrêt et les entreprises du bâtiment qui y sont engagées sont inquiètes. "Nous avons encore peu de remontées, confie Yannis Borjon-Piron, le président de la FFB (Fédération Française du Bâtiment) de Maine-et-Loire, mais il y a assurément des craintes chez certaines entreprises. Nous allons sonder nos adhérents pour décider si nous allons les regrouper ou non afin de les défendre." Pour les entreprises concernées, les recours sont peu nombreux et certaines pourraient rencontrer des difficultés : "Dès lors que la liquidation est prononcée, explique-t-il, nous passons souvent dans les derniers créanciers. Pour celles qui auront contracté à l’avance un process de garantie de paiement, celui-ci pourrait s’appliquer, mais cela est valable uniquement pour les bâtiments collectifs. Pour les maisons individuelles, nous espérons qu’elles pourront aussi être payées. Dans tous les cas, cela prendra du temps et en attendant, elles pourraient être fragilisées." D’autant que le secteur du bâtiment enregistre actuellement une baisse de régime, avec des carnets de commandes qui se réduisent et une baisse du nombre de projets de constructions.

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