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Le distributeur de vêtements de travail Largeot et Coltin ouvre une boutique à Angers
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Le distributeur de vêtements de travail Largeot et Coltin ouvre une boutique à Angers

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Le distributeur de vêtements de travail et d’outillage traditionnel haut de gamme Largeot et Coltin ouvre une boutique à Angers. Ses dirigeants, qui ont acquis il y a quelques années le fabricant bourguignon de vêtements de travail traditionnels Le Laboureur, espèrent ouvrir en Maine-et-Loire un second site de fabrication d’ici trois à quatre ans.

Romain Loyeau, Jean Copleutre et Vianney Copleutre, le trio de dirigeants à la tête des sociétés Largeot et Coltin, Kraft Workwear et Le Laboureur — Photo : Olivier Hamard

Aux Garennes-sur-Loire, au sud d’Angers, Largeot et Coltin, distributeur de vêtements de travail et d’outillage traditionnel haut de gamme pour les professionnels du bâtiment, et son entreprise sœur Kraft Workwear, qui vend en ligne des vêtements de travail classiques pour une clientèle plus large, continuent à grandir de concert. Les trois dirigeants, Romain Loyeau et les frères Jean et Vianney Copleutre, ont décidé d’ouvrir une boutique de 400 mètres carrés à Angers, boulevard Gaston-Birgé. "L’idée est de créer un lieu de vie pour rencontrer nos clients. Nous voulons proposer aux artisans nos vêtements traditionnels, l’outillage haut de gamme et des équipements de protection individuelle", expose Jean Copleutre.

80 % des 1 500 références fabriquées en Europe

Actuellement, les deux sociétés disposent d’un showroom dans leur bâtiment de 2 000 mètres carrés aux Garennes-sur-Loire, dans lequel peuvent venir les clients. Mais l’essentiel des ventes est réalisé en e-commerce. Largeot et Coltin, né en 2012, et Kraft Workwear, créé en 2016, réalisent un chiffre d’affaires cumulé d‘environ 2,5 millions d’euros. "Nous travaillons avec beaucoup d’artisans et nous avons étoffé notre réseau de commerciaux, précise Vianney Copleutre. Certains professionnels vont sur Internet et d’autres ont besoin de cette relation directe avec le commercial. Nous avons des clients dans toute la France et nous réalisons 5 à 10 % de nos ventes en Europe." Pour cela, Largeot et Coltin et Kraft Workwear s’appuient sur une équipe d’une quinzaine de personnes.

80 % des quelque 1 500 références vendues par les deux entités sont fabriquées en Europe, avec l’objectif d’aller de plus en plus loin dans la transparence sur la provenance des produits. Des investissements ont également été réalisés pour apporter de nouvelles prestations aux clients. "Nous avons fait l’acquisition de plusieurs machines pour personnaliser les vêtements en broderie ou graver les outils au laser et les protéger contre le vol", précise Romain Loyeau. Les trois dirigeants prévoient également d’investir pour réaménager et relooker une partie des locaux, afin de les rendre plus fonctionnels et agréables.

Une usine d’ici trois ou quatre ans

Romain Loyeau et les frères Copleutre ont repris, en 2019, le fabricant de vêtements de travail traditionnels Le Laboureur (environ 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires) à Digoin, en Saône-et-Loire, avec à la clé un atelier de confection de 3 000 mètres carrés dont ils étaient auparavant les premiers clients et qu’ils continuent de développer (100 000 euros par an en moyenne, 150 000 euros investis en 2023). "L’effectif est passé de 17 personnes à la reprise à 30 collaborateurs aujourd’hui, se réjouit Jean Copleutre. Nous continuons de recruter car la demande est forte."

L’objectif du trio de dirigeants est d’aller plus loin, avec l’implantation d’un second site de fabrication en Maine-et-Loire, pour compléter l’activité de Digoin. "L’idée est de multiplier, à terme, par quatre la production du Laboureur, précise Vianney Copleutre, car nous innoverons aussi dans le site initial. Il ne s’agit pas de relocalisation mais d’un développement de production. Nous souhaitons produire plus en France, sans atteindre des coûts trop élevés." En l’état, l’investissement oscillerait entre 6 et 8 millions d’euros pour un site de 5 000 à 6 000 mètres carrés, avec 45 emplois à court terme puis une montée en puissance dans un site qui pourrait être dimensionné pour 200 personnes.

Les dirigeants ont déterminé une enveloppe, pris contact avec des instances locales et mesurent les différentes éventualités entre l’acquisition d’un terrain ou celle d’un bâtiment existant. "Nous sommes sur les premières études de faisabilité, pose Jean Copleutre, qui table sur un démarrage d'ici trois ou quatre ans. Nous n'avons pas l'expérience industrielle et cela ne se finance pas facilement."

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