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Le dernier site ardoisier de Trélazé va devenir une zone d'activités
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Le dernier site ardoisier de Trélazé va devenir une zone d'activités

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Le groupe immobilier P2I a fait l'acquisition en fin d'année dernière du dernier site d'exploitation de l'ardoise, à Trélazé, dans le Maine-et-Loire. Fermé par Imeris en 2014, l'ensemble de plus de 13 hectares accueillera en 2021 une nouvelle zone d'activités.

Le dernier site d'extraction d'ardoise à Trélazé, inoccupé depuis 2014, laissera en 2021 la place à une nouvelle zone d'activités — Photo : Olivier Hamard JDE

En 2014, Trélazé tournait une page importante de son histoire avec la fermeture de son dernier site ardoisier, celui des Fresnaies. Friche industrielle depuis 5 ans, l’ensemble de 13,5 hectares a été racheté par la ville à Imeris, le dernier exploitant, puis revendu en décembre 2018 au groupe P2I. Fondé en 2014, avec un siège social à Angers et un siège administratif dans l’Orne, le groupe, qui emploie 35 personnes pour plus de 60 M€ de CA, était initialement spécialisé dans le logement. Il se diversifie maintenant avec l’immobilier professionnel.

Un transporteur, des bâtiments industriels et des bureaux

Sur l’ancien site des Fresnaies, le long de la pénétrante qui relie Angers à Trélazé, demeurent trois bâtiments désormais inoccupés.

Deux d’entre eux, des hangars, seront démolis, et le dernier sera en partie conservé. Au total, sur les 13,5 hectares du site, environ 10,5 seront urbanisés : « Un transporteur pourrait s’installer sur plus de 6 hectares, précise Thomas Poinsot, directeur de la région Val-de-Loire pour P2I, avec 10 000 mètres carrés de stockage, dont la partie du bâtiment existant que nous allons réaménager, des locaux neufs destinés entre autres à ses bureaux et ses ateliers. Il pourrait disposer d’environ 13 000 mètres carrés couverts. Sur l’autre moitié du site, nous allons construire un immeuble de bureau de 5 000 mètres carrés et des locaux d’activité artisanale ou industrielle pour 7 000 à 10 000 mètres carrés ». Certains d’entre eux seront dotés de vitrines pour accueillir des activités pouvant recevoir du public. Un brasseur local envisagerait par exemple de s’y installer.

Un ensemble livré en 2021

Le permis d’aménager de ce projet a été déposé en juillet puis les premiers permis de construire devraient l’être dans le courant de ce mois de septembre. En tout, le site devrait représenter à terme, avec certains bâtiments à étage, environ 30 000 mètres carrés de plancher. « Nous allons commencer par déconstruire, précise Thomas Poinsot, créer les voiries, et les premiers travaux de construction, qui concerneront les locaux du transporteur, devraient débuter au premier trimestre 2020, pour une installation mi-2021. L’ensemble devrait être achevé fin 2021. »

La totalité des surfaces de ce projet immobilier n’est pas définie, le promoteur souhaitant créer un ensemble qui tient compte des besoins et des demandes de ses futurs clients, en conservant également une cohérence architecturale pour s’inscrire dans le paysage ardoisier trélazéen. Les premières pelleteuses devraient donc entrer sur le site, inoccupé depuis 5 ans, d’ici quelques mois et il retrouvera donc une activité en 2021.

À quelques centaines de mètres de là, le groupe P2I réalise parallèlement une autre opération, pour le compte de la foncière angevine Orexim. Face au village Santé, à l’entrée de Trélazé, l’ancien centre des métiers d’art a été récemment démoli pour laisser la place à un immeuble de bureaux, baptisé les Perreyeux : l’ensemble de 9 500 m² devrait être livré au premier trimestre 2021.

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