Maine-et-Loire
L’angevin Vivrosec veut s'étendre en franchise
Maine-et-Loire # BTP

L’angevin Vivrosec veut s'étendre en franchise

S'abonner

Créée en octobre 2015, l’entreprise angevine Vivrosec, qui travaille dans le secteur du traitement de l’humidité des bâtiments et l’étanchéité, envisage de se développer en franchise.

Vivrosec emploie actuellement 7 personnes et veut cette année ouvrir une agence en Bretagne en s'ouvrant parallèlement la franchise. — Photo : Olivier Hamard JDE

À seulement 24 ans, Julien Fauché s’est lancé en 2015 dans l’aventure de Vivrosec, une société de traitement de l’air et de l’humidité des bâtiments pour les particuliers et professionnels. Aujourd’hui, le jeune Angevin veut voir plus grand. S’il envisage un développement avec l'ouverture d'une agence en propre courant 2019, il a propose son concept en franchise.

Une agence en Bretagne dès cette année

« C’est un métier de niche, précise Julien Fauché, qui emploie actuellement 7 personnes. Nous travaillons à la fois sur le traitement de l’humidité, avec un procédé espagnol dont nous avons l’exclusivité, et sur celui de l’air et du radon. Les clients viennent à nous par notre site web, par recommandation ou par prescription. Certaines entreprises qui décrochent des appels d’offres nous choisissent comme sous-traitant pour la partie assèchement. »

Vivrosec a en effet beaucoup misé sur Internet pour développer sa clientèle, en Pays de la Loire dans la Vienne, les Deux-Sèvres et en Bretagne. Actuellement, toute l’activité de l'entreprise est pilotée à partir de Beaucouzé, près d’Angers. Mais cette année, Julien Fauché veut s’implanter ailleurs, en ouvrant tout d’abord une agence en Bretagne, avec un technico-commercial et un poseur, pour mieux desservir la région. Il envisage ensuite d'ouvrir une agence du même type en 2020 en région Centre. « Nous souhaitons nous développer nationalement, précise Julien Fauché, et nous misons pour cela sur la franchise. Nous avons eu des agents commerciaux dans plusieurs régions, comme en Ile-de-France et à Lille, mais nous ne pouvions pas suivre techniquement et il faut structurer ce déploiement. On estime qu’il faut un bassin de population de 1,8 à 2 millions d’habitants pour une implantation et nous avons déjà quelques personnes intéressées sur différents territoires. »

Un droit d’entrée en franchise fixé à 3 000 euros

Épaulé dans son développement par Michel Collet, cofondateur de l'enseigne de magasin de meubles Hémisphère Sud, le jeune homme a fixé un droit d’entrée à 3 000 euros et estime l’investissement total pour créer une agence à environ 10 000 euros.

« Nous ciblons idéalement des gens de profil commercial ou technicien dans le secteur du bâtiment que nous formerons en interne à nos techniques. Ils pourront s’appuyer commercialement sur notre site web, commun à tous les territoires, avec une déclinaison par secteur géographique. Logiquement, l’activité est rentable dès la première année. »

L’objectif de Julien Fauché est de mailler tout d’abord le territoire national avec un véritable réseau et d’implanter pourquoi pas, à plus longue échéance, des agences dans des pays limitrophes. Michel Collet, qui le soutient dans l’aventure comme chargé de développement, croit dans le projet et dans la volonté du jeune homme : « Je lui apporte mes connaissances en termes de développement et le cumul de nos deux visions et de nos expériences est intéressant. Le droit d’entrée pour la franchise est assez bas et l’investissement n’est pas très élevé. Nous avons déjà quelques contacts intéressants qui vont peut-être se concrétiser. »

Pour 2019, Vivrosec s’est fixé un chiffre d’affaires prévisionnel de 700 000 euros. Encore peu, mais près du double de 2018, où l’entreprise a terminé l’année à 400 000 euros. Et Julien Fauché compte beaucoup sur le développement du réseau et la franchise pour grandir, avec pourquoi pas 10 à 15 ouvertures cette année, pour parvenir, à terme, à entre 35 et 50 implantations. « Le marché est important, puisque les problèmes d’humidité concernent environ un bâtiment sur deux, affirme le jeune homme, et 85 % de ceux qui ont été construits avant les années soixante. » Ce qui peut laisser en effet entrevoir une belle marge de progression.

Maine-et-Loire # BTP