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Icédap mise sur la formation digitale
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Icédap mise sur la formation digitale

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A Saint-Barthélemy d'Anjou, Icédap développe des contenus et des formations digitales pour les secteurs de la banque, de l’assurance et de la gestion de patrimoine — Photo : Pascal Guiraud

En 1984, Icédap proposait des valises pédagogiques pour les banquiers. Puis, la création de fiches de synthèse sur la législation a ouvert son activité à l’édition. Au fil des ans, la petite entreprise de Saint-Barthélemy d’Anjou (Maine-et-Loire) a fait sa force de cette spécialisation, assurant ainsi une veille pour les grands noms de la banque, des assurances et de la gestion de patrimoine, et fournissant des contenus sans cesse mis à jour.

« La législation dans ces secteurs d’activité est en perpétuelle évolution, précise Renaud Lemaire, cogérant d’Icédap et directeur du développement et de la prospective. Nous sommes donc très exigeants et rigoureux sur ce que nous produisons. Nous avons dans notre effectif quatre juristes qui relisent et valident nos contenus de manière croisée, ce qui peut expliquer un temps de production qui peut sembler parfois un peu long, d’un à deux mois, mais nécessaire. »

Des formations à distance pour la banque et de l’assurance

Reprise en 2004 par trois associés, Christelle et Christophe Duclaud et Renaud Lemaire, l'entreprise a cessé de concevoir ses valises pédagogiques en 2005. Icédap s’est alors renforcée dans le secteur de l’édition et a lancé en 2010 le digital learning, la formation à distance. « Il y a une réelle demande pour un cette forme d’apprentissage, précise Renaud Lemaire. Nous concevons des séries de modules de trente minutes, préétablis ou sur mesure. À cette autoformation, aussi bien en banque qu’en assurance, nous avons ajouté du mobile learning : un ancrage pédagogique sur smartphone, plus ludique, avec des petites capsules d’une minute, où l’on va pouvoir jouer en apprenant et en consolidant ses connaissances. »

« Les rendez-vous du PAS », websérie sur le prélèvement à la source

Aujourd’hui, Icédap emploie 16 personnes et une trentaine d’experts externes, avocats ou spécialistes de la banque ou de l’assurance. L’entreprise possède un bureau partagé dans le quartier Montparnasse et a externalisé la partie commerciale à Paris, pour être plus près des sièges des grands acteurs de la banque ou des assurances.

La PME angevine a aussi développé une troisième activité pour ses clients, avec la communication et l’information : « Nous avons créé des séries sur le web, explique Renaud Lemaire, sous forme de rendez-vous, pour que nos clients informent leurs collaborateurs sur les lois de finances, les démarches commerciales, les différents dispositifs... Le principe réside dans des modules courts, comme la série que nous avons lancée en juin sur le fonctionnement du prélèvement à la source. » Intitulée "Les rendez-vous du PAS", cette websérie composée de 7 modules de 3 minutes était initialement conçue pour les clients de ses secteurs d’activité. Face à la demande, Icédap l’a ouverte à la fin de l’été à toutes les entreprises.

Dans un secteur où textes de lois et dispositions évoluent sans cesse, et où la veille permanente est indispensable, Icédap continue d’innover, aussi bien dans les contenus pour ses clients que dans la formation à distance : « Nous sommes persuadés que cette forme d’apprentissage a un réel avenir, affirme Renaud Lemaire. On peut se former régulièrement, quand on le souhaite, mais également s’amuser en apprenant. Nous envisageons déjà des formats encore plus courts et travaillons aussi sur l’intelligence artificielle, avec un nouveau projet pour cette fin d’année et l'an prochain. Nous nous sommes pour cela rapprochés de la société IBM pour intégrer leur incubateur. »

Pour faire face à son développement, Icédap a aussi recruté 4 personnes depuis un an, graphiste, développeur ou encore fiscaliste. L’entreprise envisage également désormais d'intégrer ses propres commerciaux.

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