L’objectif est simple et pourrait faire sourire : réunir le 1er juin prochain au Centre des congrès d'Angers des dirigeants et dirigeantes d’entreprise autour d’une LAN, pour "Local area network" : une compétition de jeux vidéo en réseau, comme on en pratiquait à la fin des années quatre-vingt-dix et au début des années deux mille, avant que les gamers ne jouent désormais en ligne. "Beaucoup de dirigeants d’entreprise aujourd’hui quadras ont grandi avec ça, témoigne Benjamin Tardif, fondateur de Videoflex et initiateur avec Antoine Galpy de la première édition de Game & Biz. Nous voulons nous adresser à tous ceux qui jouaient il y a vingt ans, et qui jouent encore. Ils ont la quarantaine ou plus et nous leur proposons de retrouver l’esprit de ces LAN en se défiant avec des jeux de l’époque. Mais il s’agit tout de même d’un événement business."
Jeux en réseau et conférence
Les organisateurs ont en effet prévu un moment convivial avec des jeux vidéo, et l’événement s’achèvera par une conférence, toujours sur ce thème, avec la présence, selon les deux quadras qui ne veulent pas en dévoiler plus, d’un "vétéran de l’industrie du jeu". "Nous restons des chefs d’entreprise, précise Antoine Galpy, dirigeant depuis 20 ans de plusieurs sociétés dans le domaine de la tech. Nous organisons un truc sérieux, dans une ambiance qui nous correspond. Les événements business, c’est souvent du sérieux avec un moment convivial. Là, ce sera du fun avec un peu de sérieux !" Les deux dirigeants travaillent sur le projet avec les deux fondateurs de l’incubateur angevin WeForge, Simon Gérard et Julien Fournier. L’objectif est de réunir une centaine de joueurs. Les inscriptions ont été lancées et déjà, le concept séduit : "Les gens viendront avec leur casque et leur bonne humeur, ajoute Antoine Galpy. Nous allons récupérer auprès de quelques entreprises des ordinateurs que nous allons reconditionner, pour disposer d’un parc homogène."
Les organisateurs de cette première édition de Game & Biz ne veulent pas se contenter d’un unique événement. Ils entendent bien poursuivre l’expérience, au rythme de deux manifestations par an : "Nous voulons créer une communauté sur la durée, précise Benjamin Tardif, avec deux éditions par an. Le concept est aussi prévu pour être dupliqué ailleurs, dans d’autres villes, si nous avons des demandes en ce sens."
