Transformateur de matières plastiques, l’atelier Vié, dans ses locaux de Saint-Barthélemy d’Anjou, travaille exclusivement depuis le début du confinement sur la fabrication de vitres de protection pour des acteurs de la santé. Près de 150 ont été livrées dans des pharmacies, des cliniques ou encore des centres de soins.
Pour éviter le contact entre les personnes
L’entreprise de huit personnes n’est pas à l’arrêt. Six d’entre elles sont en chômage technique ou à domicile pour garder leurs enfants. Guillaume de Gourmont, le dirigeant de l’atelier Vié et un salarié travaillent pour fournir des vitres de protection en matières plastique : « J’en ai eu l’idée en toute fin de semaine dernière, témoigne le chef d’entreprise, à l’annonce du confinement. J’ai contacté quelques mairies pour proposer des équipements pour les bureaux de vote mais il était trop tard. Je l’ai proposé à un pharmacien qui m’a passé commande et nous avons ensuite été contactés par plusieurs de ses confrères ». Puis d’autres acteurs de la santé ont aussi demandé à l’atelier Vié de fournir des panneaux de protection. « Cette séparation permet d’éviter le contact entre les personnes, en isolant celles qui viennent dans un service et le personnel qui les accueille, explique Guillaume de Gourmont. Nous les proposons aussi aux grandes surfaces alimentaires. »
L’atelier Vié a demandé à ses fournisseurs de l’approvisionner en matière première pour continuer de fabriquer ses écrans de protection plastique. Il devrait être livré lundi au plus tard. « Nous travaillons habituellement beaucoup avec l’industrie, ajoute le dirigeant et nous avons peu de commandes actuellement. Le non-urgent a été mis de côté. Il sera traité lorsque nous aurons pu fournir en panneaux toutes les personnes susceptibles d’être en contact avec du public et qui nous en aurons demandé. »
