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Christophe Billaud (Telelogos) : « Nous voulons atteindre 50 % de notre activité à l’export »
Interview Maine-et-Loire # Informatique # International

Christophe Billaud directeur général Christophe Billaud (Telelogos) : « Nous voulons atteindre 50 % de notre activité à l’export »

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L’entreprise angevine Telelogos, créée en 1982 et installée à Beaucouzé, est spécialisée entre autres dans le logiciel de transfert de fichiers. Elle a augmenté son chiffre d’affaires de 70 % en 5 ans et a lancé, depuis le début de l'année, 10 recrutements pour étoffer son effectif de 43 personnes. Son directeur général Christophe Billaud veut développer l'entreprise à l'export.

Christophe Billaud est le directeur général de Telelogos, la société informatique angevine créée en 1982 et qui emploie 43 personnes. — Photo : Telelogos

Le Journal des Entreprises : Quelle est l’activité de Telelogos ?

Christophe Billaud : Nous concevons des logiciels qui sont utilisés dans plusieurs domaines : l’affichage dynamique, à savoir la diffusion d’informations sur des réseaux d’écrans dans des réseaux d’agences et de magasins, des bureaux, des entreprises ou des lieux publics. Nous comptons parmi nos clients des entreprises, des banques, de grandes enseignes commerciales ou des groupes industriels. Nous concevons aussi des solutions d’échanges de données qui permettent l’administration d’équipements informatiques fixes ou mobiles. Notre solution, baptisée Clyd, est utilisée dans de nombreux secteurs, principalement pour des flottes importantes, avec des clients tels que Geodis, La Poste, Enedis ou encore le réseau des ADMR.

« Nous sommes sur des marchés porteurs où tout progresse très vite. »

Aujourd’hui, ces deux marchés fusionnent la plupart du temps, car avec un même serveur, on peut désormais gérer l’ensemble. Nous avons également conçu l’an dernier un logiciel pour gérer les salles de réunion, qui permet, avec un écran interactif, de réserver et de visualiser le planning d’occupation.

Comment évolue votre activité ?

C.B : Nous sommes sur des marchés porteurs où tout progresse très vite. C’est pourquoi, si nous voulons continuer d’innover, nous devons être en veille permanente et en capacité de développer des solutions rapidement, tout en faisant constamment évoluer nos produits existants.

Nous allons de plus en plus vers le phygital, à savoir que l’on trouvera le même niveau d’outils aussi bien en ligne qu’en magasin. Cette consommation en mode cloud, avec l’achat de solutions en ligne par un système d’abonnement sur plusieurs années, plutôt que par l’acquisition de logiciels physiques, impose d’apporter des améliorations permanentes et demande beaucoup d’agilité. Mais elle nous permet aussi de lisser l’évolution de nos produits de manière moins saccadée.

Pourquoi avez-vous lancé dix recrutements depuis le début de l'année ?

C.B : Nous enregistrons une croissance importante et régulière depuis 5 ans, avec une augmentation de notre chiffre d’affaires de 70 %, tout en conservant notre rentabilité, ce qui nous permet d’investir. Nous avons atteint 5 M€ de CA en 2018, dont 15 % à l’export, et en 2017, nous avions réalisé un résultat net de 1 M€. Nos équipes de R & D et de support technique sont une force auprès de nos partenaires, en termes de produits et de services. Mais si nous voulons continuer d’innover et nous développer, il nous faut recruter, en étoffant la R & D et en développant la partie commerce international. Nous sommes leaders français sur le marché de l’affichage dynamique, le modèle est duplicable ailleurs et notre solution s’y prête. Nos logiciels sont déjà utilisés dans une cinquantaine de pays et nous avons pour ambition d’atteindre 50 % de notre CA à l’export d’ici quelques années. Pour cela, nous allons probablement aussi, à moyen terme, développer notre présence commerciale et notre activité support technique directement à l’étranger.

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