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3D at Home s'ouvre au marché anglophone grâce à la troisième version de ses salons virtuels
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3D at Home s'ouvre au marché anglophone grâce à la troisième version de ses salons virtuels

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La société angevine 3D at Home a créé en 2010 sa première plateforme pour l’organisation de salons virtuels. Avec la crise sanitaire, l’activité de l’entreprise s’est fortement développée. Fin 2021, elle a lancé une nouvelle plateforme en anglais pour conquérir un marché beaucoup plus vaste, celui des pays anglophones.

Sébastien Ferré et Raphaël Pomarès, fondateurs de 3D at Home, ont lancé leur première plateforme de salon en ligne en 2010 — Photo : Olivier Hamard JDE

Jusqu’à la crise sanitaire, 3D at Home organisait environ une quarantaine de salons en ligne chaque année. Avec une première version imaginée en 2010 puis une seconde en 2015, la société de Montreuil-Juigné s’était fixé pour objectif d’organiser 250 salons par an en 2025. Depuis le début de la crise, avec l’annulation ou le report d’événements, l’entreprise a connu un développement exponentiel et a quasiment atteint cet objectif, avec plus de 200 salons en 2020 comme en 2021.
En décembre dernier, elle a organisé son dernier événement avec la version lancée en 2015, et propose désormais ses salons en ligne avec une troisième plateforme, appelée AppyFair. "Pour la concevoir, nous sommes repartis de zéro en conservant le meilleur de ce que l’on avait fait, en compilant l’expérience des 500 salons réalisés et les retours de nos clients, explique Raphaël Pomarès, cofondateur de 3D at Home. Nous avons travaillé dessus pendant deux ans, ce qui représente environ 4 000 heures de travail. Cette version s’articule autour d’un socle très modulaire, et l’on peut ajouter des nouveautés et des évolutions à la demande. Le visiteur peut par exemple prendre un rendez-vous à distance avec un client ou un prospect avant et pendant l’événement."

Et surtout, la plateforme de 3D at Home est déclinée désormais en deux langues, le français et l’anglais, ce qui lui ouvre de nouvelles perspectives. Passée depuis le début de la crise de 5 à 15 personnes, dont huit développeurs, avec un chiffre d’affaires qui tutoie le million d’euros contre à peine 250 000 euros en 2019, l’entreprise travaillait jusqu’ici en France et dans 11 pays francophones.

Vers une première levée de fonds

Avec sa nouvelle plateforme de salons en ligne, 3D at Home veut maintenant conquérir le Royaume-Uni, des pays européens où l’anglais est très pratiqué (Scandinavie, Allemagne…) et traverser l’Atlantique pour se développer au Canada, où sa version française est déjà commercialisée, et aux États-Unis : "Nous réfléchissons à y créer une société, envisage Raphaël Pomarès. Pour l’instant, nous avons recruté une commerciale et un chargé de projets anglophones. Nous faisons peu de prospection et les clients viennent à nous. Il nous faut maintenant amorcer ce cercle vertueux sur le marché anglophone."

Depuis deux ans, là où la société angevine était pionnière, de nouveaux acteurs se sont engouffrés dans la brèche des salons virtuels. Avec pour certains des moyens importants. "Ce qui leur permet d’être visibles, ajoute le dirigeant, même s’ils n’ont pas notre maturité. Nous pouvons mettre en avant notre expérience et notre bon positionnement sur le marché francophone, mais nous allons devoir gagner en visibilité." 3D at Home, qui s’y était jusqu’ici refusé, réfléchit donc à une levée de fonds dès cette année, qui lui permettrait de mettre en place une réelle stratégie de communication. Et le jeu en vaut sans doute la chandelle : plusieurs études prédisent une explosion du marché des salons en ligne, ou pour le moins mixtes, proposant à la fois le présentiel et le distanciel.

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