Un nouveau cluster assurance pour fédérer la filière régionale
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Un nouveau cluster assurance pour fédérer la filière régionale

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Les principaux acteurs du territoire s’associent pour créer un cluster dédié, premier du genre en France. Objectif : créer des synergies avec d’autres secteurs économiques et répondre aux besoins de formations d’une filière bouleversée par les nouveaux usages digitaux.

De gauche à droite : Jean-Paul Babey, président du groupe Alptis, Eric Lamouret, président du Sycra, Bruno Rousset, président du groupe April et Philippe Gléran, représentant régional de la fédération française des assurances — Photo : Cluster assurance AuRA

« On est généralement plus intelligent à plusieurs ». Bruno Rousset, président du groupe lyonnais April (CA : 928 millions d’euros // 3 800 salariés), justifie ainsi la création ce 8 novembre d’un nouveau cluster régional. Dédiée à l’assurance, la structure fédère l’ensemble des acteurs de cette filière. Présidé par Jean-Paul Babey (Alptis), le cluster assurance AuRA (son nom officiel) réunit les principales sociétés d’assurance - dont Alptis, April, Apicil, Harmonie Mutuelle, Sham et Groupama. « Mais aussi les intermédiaires comme Agéa, CSCA, le syndicat régional des courtiers d’assurance ainsi que les représentant de l’écosystème et instituts de formation : ISFA, Ifpass, Actuaris, etc. », précise Philippe Gléran, représentant régional de la fédération française des assurances.

15 000 emplois dans la région

Ce cluster (doté d’un budget de fonctionnement de 70 000 à 100 000 euros) répond d’abord à une nécessité : celle de fédérer tous ces acteurs afin de préserver la vitalité de cette filière qui emploie au plan régional quelque 15 000 personnes. « Lyon est la deuxième place de l’assurance en France », rappelle Eric Lamouret, président du Sycra et vice-président de ce nouveau cluster. Mais avec l’avènement du numérique et l’arrivée de solutions de robotisation, certains métiers de l’assurance sont à repenser. Cette structure entend ainsi créer des synergies fortes avec les 15 instituts du territoire, qui proposent des formations en assurance. « Nous manquons de profils techniques. Je pense notamment au métier de souscripteur de risques d’entreprise. Nous avons également besoin de commerciaux, dotés de compétences techniques et de savoir être ».

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