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Tikaway séduit les grands groupes industriels
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Tikaway séduit les grands groupes industriels

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La start-up lyonnaise qui propose des lunettes avec caméra wifi est passée de 2 à 11 salariés en un an.

Les fondateurs de Tikaway Brice Agnès et Carole Bollard envisagent une levée de fonds en mars et déménagement en septembre 2018. — Photo : Tikaway

La start-up lyonnaise, conceptrice d'une paire de lunettes avec caméra Wifi intégrée, est entrée en phase de commercialisation. Et affiche pour 2017 un premier chiffre d'affaires de 50 000 euros. Les deux fondateurs Carole Bollard et Brice Agnès ont été rejoint depuis l'été dernier par 9 salariés dont un commercial et une chargée de communication.

Conséquence, l’équipe installée au sein de l’incubateur des Quais de Saône « CPME for Hall » pousse les murs, en attendant un déménagement prévu en septembre 2018. Car les perspectives lui permettent de voir loin. « Nous avons lancé notre commercialisation en octobre et sommes déjà en "test pilote" chez une quinzaine de groupes industriels dont Spie, Airbus, Sncf, Sopra Steria, La Poste, L’Oréal… », annonce Carole Bollard.

Les lunettes capables de filmer, de stocker ou de transmettre en temps réel les images sont aussi testées par des filiales de Suez. « Nous espérerons équiper une bonne partie de leurs collaborateurs d’ici mi-2018, ce qui représenterait environ 2000 paires de lunettes », glisse la jeune-femme.

L’effet « comme si j’y étais »

Alors que l’usage initial visait plutôt une cible de particuliers voulant filmer les mains libres les souvenirs de vacances , le virage « BtoB » a été amorcé cet été. Direction l’industrie, le bâtiment, l’immobilier et le médico-légal. C’est l’effet « comme si j’y étais » qui séduit les entreprises analyse la jeune dirigeante.

Ces lunettes avec caméra Wifi semblent répondre à des besoins concrets : travailler et filmer en gardant les mains libres. Elles permettent ainsi l’assistance ou la formation d’un opérateur terrain. Le technicien sur le terrain peut travailler et filmer à la fois, ce qui lui permet de se faire assister, former ou aider en "live" par téléphone par un expert. Elles proposent aussi de visiter un lieu (pour le secteur immobilier) sans se déplacer.

Après 670 000 euros levés en 2016 pour lancer l’industrialisation des lunettes, les fondateurs prévoient une deuxième levée de fonds d’un million d’euros d’ici mars 2018.

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