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Stanislas Lacroix : de père en fils à la tête d'Aldès
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Stanislas Lacroix : de père en fils à la tête d'Aldès

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— Photo : Le Journal des Entreprises

« Il n'y aura pas de big bang. Je suis passé de la direction générale, que j'occupais depuis 2006, à la présidence, en remplacement de mon père Bruno, le 2 décembre, naturellement », confie Stanislas Lacroix, 40 ans, héritier d'Aldès à Vénissieux.

Son parcours

Diplômé de l'ESG Paris option finances et d'un diplôme d'expertise comptable, il a commencé sa carrière à l'international, lors de son service militaire en entreprise pour... Aldès aux États-Unis. Puis il s'occupe de l'administration des ventes et du contrôle de gestion chez le Lyonnais Calor, groupe Seb. Il intègre l'entreprise familiale en 1999 en tant que responsable logistique, puis travaille à la mise en place d'outils industriels et enfin à celle d'un système SAP. Il devient directeur général d'Aldès en 2006.

Deux axes bien définis

Le jeune dirigeant s'est fixé deux axes. Le premier est d'ordre technologique: « Nous devons prendre en compte la problématique thermique, aux côtés de la qualité de l'air, métier historique du groupe. En plus de la R&D interne, nous faisons du codéveloppement avec des industriels. Comme avec Velux où une fenêtre de toit est associée à un système de ventilation double flux. » L'autre enjeu est l'internationalisation du groupe: « Se localiser contribue au développement des marchés domestiques, confie le dirigeant. À l'image d'une acquisition réalisée en 2010 au Canada pour renforcer notre présence en Amérique du Nord. Ou notre implantation en Chine pour servir la zone Asie. Nous visons 50/50 entre la France et l'étranger. » Aldès a réalisé 230 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011 et emploie 1 400 personnes, dont 450 sur les trois sites de Vénissieux et de Mions.

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