Sirha 2019 : Sabaton investit 4 millions d'euros dans un nouvel entrepôt
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Sirha 2019 : Sabaton investit 4 millions d'euros dans un nouvel entrepôt

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L’entreprise ardéchoise Sabaton spécialisée dans la transformation et le confisage de fruits tels que la châtaigne mise sur un développement commercial BtoB et une optimisation de sa logistique.

— Photo : Sabaton

À près de 112 ans, l’entreprise familiale Sabaton (CA 2018 : 8,6 M€, 80 salariés dont les saisonniers), installée à Aubenas, n’a rien perdu de son dynamisme. Christophe Sabaton, petit-fils du fondateur aux commandes de cette PME de 50 salariés et 30 saisonniers depuis 1989, accélère. Il vient d'engager un investissement de quatre millions d’euros – financé par crédit bancaire – pour la construction d‘un nouvel entrepôt de réception des marchandises. Lequel sera livré à la rentrée prochaine.

« Notre site actuel n’était pas suffisant pour gérer au mieux l’approvisionnement en matière première », relève le PDG. La nouvelle base logistique doit permettre à l’entreprise d'optimiser son circuit d'approvisionnement et de mettre en oeuvre une « une gestion rigoureuse » des lots (bio, AOP). Implantée au cœur de la châtaigneraie ardéchoise, l’activité privilégie les fournisseurs locaux, achetant près de la moitié de la production du département.

Visibilité à l’export

Avec une croissance de l’ordre de 4 % par an en moyenne, Sabaton récolte les fruits d’une stratégie bien structurée depuis près de cinquante ans. « Nous sommes sur un marché mature avec, comme relais de croissance, des activités complémentaires de transformation des fruits et de confisage des châtaignes et d’écorces d’orange », explique celui qui commercialise aussi des confitures de fruits typiques de la région. S’il vend en ligne et auprès d’épiceries fines pour, dit-il « rester au contact de la clientèle », l’entreprise Sabaton s’est tournée, dans les années 1970, vers le marché des professionnels, en particulier des pâtissiers. D'où sa présence, du 26 au 30 janvier prochain, au salon professionnel de la restauration (Sirha). L'occasion de présenter ses derniers produits et d’assurer la visibilité de l’activité auprès des professionnels.

Sans afficher d’attentes immédiates, le patron assure privilégier les relations commerciales à long terme. « On vient chercher la perle rare : une relation commerciale pour les vingt ou trente prochaines années », espère le chef d’entreprise. Il mise aussi sur de nouveaux contrats à l'international. « Le Sirha est un point de convergence de professionnels avec une importante audience étrangère », estime Christophe Sabaton. Qui, avec 50 % de sa production vendue à l’export, de l’Arabie Saoudite au Japon, a déjà de très belles références.

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