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Pulsalys amorce sa croissance
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Pulsalys amorce sa croissance

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Quatre ans après sa création, la SATT (Société d'Accélération du Transfert de Technologies) de Lyon Saint-Etienne – qui a généré 2,6 millions d’euros de revenus en 2017 – veut multiplier les investissements dans des start-up en phase d’amorçage.

Photo : P. Tiessen

Un bilan d’étape pour un nouveau départ. Quatre ans après la création de Pulsalys – la SATT de Lyon Saint Etienne – sa direction a livré les orientations et objectifs pour les 3 années à venir. Avec pour ambition d’inscrire cette SAS, créée par l’Université de Lyon, le CNRS et la Caisse de Dépôts, dans une logique de performance et de résultats.

« Nous souhaitons augmenter la création de start-up, intervenir plus en amont de chaque projet et accroître les transferts de technologie vers les entreprises existantes », a précisé Sophie Jullian, sa nouvelle présidente depuis avril 2017. Avec pour vocation de valoriser la recherche publique par le transfert de technologies vers le monde socio-économique, Pulsalys veut ainsi coller davantage « aux besoins des entreprises du territoire et les aider à prendre des risques ».

150 emplois créés

Pour cela, sa direction va créer un réseau d’entrepreneurs sur lequel s’adosser pour porter des projets issus de la recherche. Et vise un total de 45 projets créés/an d’ici 2019 (contre un total de 50 sur 4 ans), dont près d’une vingtaine auprès de start-up. « Pour autant, nous ne voulons pas négliger des investissements au sein de structures dites à « maturation sèche », dont les perspectives économiques sont moins évidentes », précise Sophie Jullian.

Pulsalys veut coller davantage « aux besoins des entreprises du territoire et les aider à prendre des risques ».

Et ce alors que Pulsalys a généré cette année un chiffre d’affaires record de 2,6 millions d’euros, résultat notamment de la commercialisation de ses contrats d’exploitation depuis sa création. En 4 ans, Pulsalys a investi 11 millions d’euros, générant le recrutement de 150 personnes au sein des sociétés innovantes, la signature de 35 licences d'exploitations et le dépôt de 118 brevets.

Enveloppe triennale de 15 millions d’euros

« L’accompagnement de la SATT nous a permis de financer cette année notre contrat de maturation, à hauteur de 280 000 euros », témoigne Géraldine Le Duc, CEO de la start-up NH Theraguix. Créée en 2015, celle-ci développe un nano-médicament permettant d’augmenter les bienfaits de la radiothérapie. Et vise une future levée de fonds de 5 à 10 millions, permettant de financer des essais cliniques en phase 2; « Le travail des équipes de Pulsalys nous a par ailleurs permis de récupérer la licence exclusive de 4 familles de brevets indispensables à notre développement ».

Pour accompagner sa nouvelle stratégie d’investissements, Pulsalys vient d’obtenir une nouvelle enveloppe triennale du gouvernement de 15 millions d’euros.

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