Les créateurs
Vivien Thomson, Nicolas Girouin, Vincent Mougenot, Charles Journé et Alexandre Bencheikh sont des radiologues trentenaires qui ont imaginé un nouveau modèle pour exercer leur profession. Internes ensembles, ils exercent à temps partiel aux Hospices civiles de Lyon et à l'hôpital Saint-Luc Saint-Joseph pour développer Imadis, leur entreprise de prestation de services créée en novembre 2008.
Le concept
Il manquerait 1 000 radiologues en France. Pour venir en soutien aux équipes médicales, Imadis assure des gardes de nuit (20h - 7h) et les week-ends pour la prescription et l'interprétation des radios à distance. « Nous ne sommes pas une société commerciale mais avons un dialogue de médecin à médecin, insiste le Dr. Vivien Thomson, cogérant d'Imadis. Notre projet a été validé par le Conseil de l'ordre des médecins. »
Les équipements
La jeune entreprise est installée dans un appartement, à Lyon, pour assurer le confort des médecins de garde, et disposer d'une salle informatique pour recevoir les informations des centres hospitaliers clients d'Imadis. « Nous avons investi 150 000 €, détaille le dirigeant. Les frais de fonctionnement sont élevés avec des lignes SDSL pour le transfert des images, des logiciels permettant la prescription, l'interprétation et la traçabilité des données, ainsi qu'une maintenance informatique 24h/24. »
Les développements
La société médicale se développe par le bouche-à-oreille. Imadis a démarré sa première collaboration avec Saint-Luc Saint-Joseph en juillet 2009. « Nous réalisons en moyenne trois interventions par nuit », détaille Vivien Thomson. Une collaboration démarrera avec un établissement de Côte-d'Or début avril. « L'objectif est d'avoir cinq hôpitaux en 2010 et de développer l'activité d'interprétation la nuit de radios effectuées la journée. Six radiologues nous rejoindront en 2010 afin de diminuer le nombre de gardes pour chacun. » La montée en puissance se fait petit à petit. Les nouveaux dirigeants souhaitent conserver leur activité à l'hôpital. Leur développement s'appuie davantage sur leur déontologie médicale que sur la culture du chiffre d'affaires.
