Trois syndicats ont signé en fin de semaine dernière un accord qui met à un terme à un an de lutte à GE Hydro, à Grenoble. Finalement, les organisations syndicales sont parvenues à préserver 100 emplois de plus que prévu sur ce site qui fabrique les turbines hydrauliques. Au total, 553 postes sont ainsi préservés, le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) supprimant finalement 293 postes, au lieu de 345.
Ce PSE doit encore être validé par la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi). Il fait suite à l’annonce de la fermeture de l’atelier qui fabrique les roues des turbines, lequel est délocalisé en Chine.
GE avait racheté en 2014 cette activité turbines, en même temps que les autres activités de la branche énergie d’Alstom. Sa direction s’était engagée à créer 1 000 nouveaux emplois d’ici fin 2018. C’est Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, qui avait conduit les négociations et donné son accord le 4 novembre 2014.