Boehringer Ingelheim installe son centre opérationnel français à Lyon
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Boehringer Ingelheim installe son centre opérationnel français à Lyon

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Neuf mois après avoir repris Mérial (santé animale) à Sanofi, le groupe allemand a inauguré son nouveau siège national dans le bio-district de Gerland à Lyon. À terme, toutes les équipes de Boehringer Ingelheim en France y seront rassemblées.

Photo : Boehringer-Ingelheim

Un bâtiment-étendard – baptisé Boréal – qu’Erick Lelouche n’est pas peu fier de présenter. « Il est l’aboutissement d’un long travail impulsé par Sanofi en 2014, que nous avons souhaité mener à son terme ». Et le président de Boehringer Ingelheim « santé animale » en France d’énumérer pour ce « Boréal » qui s’étend sur quatre bâtiments au cœur du bio-district de Gerland à Lyon : 15.500 m² de surface disponible dont 12.000 m² de bureaux flexibles, 199 places de parking, un restaurant de 250 couverts, une salle de fitness, une conciergerie, une double certification HQE et BREEAM… Réalisé par Altarea Cogedim (CA : 1,582 milliard d’euros), ce nouveau siège social inauguré ce lundi a été dessiné par l’agence d’architecture SCAU et le designer Jean-Philippe Nuel. « L’inauguration du nouveau siège constitue la confirmation et la concrétisation des engagements pris lors de l’acquisition de Merial », précise Erik Lelouche.

En janvier dernier alors que le groupe allemand, qui réalise un chiffre d'affaires mondial à 16 milliards d'euros (dont 4 milliards dans la "santé animale") avait repris à Sanofi ses activités « santé animale » (CA : 2,5 milliards d’euros – près de 1.000 collaborateurs dans l’agglomération lyonnaise) en échange de l’activité Santé Grand Public du groupe allemand. D’ici à 2019, toutes les équipes France de Boehringer Ingelheim « santé animale » (soit 60 collaborateurs répartie entre Reims et Paris) rejoindront ce nouveau siège social.

Parallèlement, le groupe allemand entend poursuivre le plan d’investissement amorcé par Sanofi sur le site de Saint-Priest, dans l’agglomération qui compte quelque 470 collaborateurs. Un plan estimé selon Erick Lelouche à « 70 millions d’euros, destinés à adjoindre à cette unité de production, un centre de recherche et développement ».

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