Début décembre, la Chambre de commerce et d’industrie de la Moselle faisait savoir qu’elle ne voulait pas du report des soldes au 20 janvier et souhaitait débuter en même temps que le Luxembourg, soit le 2 janvier. « Avec cette distorsion de concurrence frontalière directe, le risque pour nos commerçants en Moselle est considérable », écrit son président Fabrice Genter dans un communiqué. Après plusieurs entretiens téléphoniques avec le ministre des PME Alain Griset, la députée mosellane Isabelle Rauch ainsi que les représentants des CCI et CMA d’Alsace, de Meurthe-et-Moselle et de Moselle, « le principe de se calquer sur la date de début des soldes luxembourgeois » semblait acté. Problème : les autorités du Grand-Duché ont fermé tous les commerces jusqu’au 10 janvier. Ainsi, des deux côtés de la frontière, plus aucune date n’est annoncée. « Nous continuons à suivre de près cette question, en concertation étroite avec nos fédérations de commerçants », assure la CCI 57.
