« Soit l’union avance soit elle meurt ». Jean Poulallion, le patron de l'entreprise Metzger et président de l’Union des Entreprises 57 depuis un an, n’a pas l’habitude de faire dans la demi-mesure. Avec son bagou habituel, il a profité de l’assemblée générale de l’union patronale, le 25 juin, pour rappeler ce qu’est l’essence même de l’organisation. « Le sujet est d’être vrai, de retranscrire la parole des dirigeants. Nous sommes le reflet de l’entreprise en France. Nous comptons dans nos rangs des TPE, des PME, des start-up, des ETI… »
Aux côtés de Fabrice le Saché, vice-président et porte-parole national du Medef, de passage à Metz pour l’occasion, Jean Poulallion a affirmé qu’il souhaitait continuer d’axer ses efforts en faveur de l’employabilité : « Ce point reste au cœur de la bataille. Le pays ne sera d’équerre que si nous remettons des employés dans les entreprises. »
« Le Medef est le porte-parole des patrons »
Entrepreneur dans le secteur de l’environnement, Fabrice Le Saché, 36 ans, n’était pas là pour « faire du tourisme économique ». Face aux dirigeants présents pour cette assemblée générale, le vice-président du Medef a regretté le surpoids fiscal que doivent endurer les entreprises. « Le Medef est le porte-parole des patrons. Nous parlons beaucoup de fiscalité parce que c’est un enjeu majeur pour tous les dirigeants. L’unique raison d’être de notre mouvement est de permettre la croissance des entreprises. » Un discours approuvé par Jean Poulallion qui dénonce également la pression fiscale subie par les entreprises sitôt qu’il en a l’occasion.