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Repris par SPIE, SAG France souhaite se développer dans le nucléaire
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Repris par SPIE, SAG France souhaite se développer dans le nucléaire

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SAG France, basé à Jouy-aux-Arches, a été racheté par SPIE au mois de mars dernier. Le groupe mosellan souhaite désormais se développer notamment dans le domaine du nucléaire au sein de sa filiale SAG Thepault.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Le groupe SAG France, a été racheté par SPIE en mars dernier. SPIE a racheté l'Allemand SAG, dont faisait partie le groupe mosellan. Ses deux filiales SAG Thepault, dont le siège se situe également à Jouy-aux-Arches, et SAG Vigilec (siège dans l'Allier) qui ont respectivement réalisé un chiffre d'affaires pour l'exercice 2016 de 34,5 millions d'euros et de 112,5 millions d'euros, sont donc également concernées. « Nous sommes présents dans deux secteurs d'activité. SAG Thepault, qui vient de fêter ses cinquante ans d'existence avec un effectif de 165 personnes, construit des lignes électriques aériennes et souterraines Haute Tension et des postes de transformation Haute Tension. Nous travaillons majoritairement pour EDF ou sa filiale RTE, mais également pour UEM, qui est un client historique. SAG Vigilec, qui emploie 700 salariés, est spécialisée dans la conception, la construction et la maintenance de réseaux aériens et souterrains de distribution d'énergie HTA et BT, de gaz, de réseaux de télécommunication et de réseaux humides », explique Pascal Schuster, président de SAG France. Sur les cinq dernières années, le groupe mosellan a recruté 85 collaborateurs, pour atteindre un effectif total de 900 personnes sur l'ensemble du territoire national.

De nouveaux marchés grâce à SPIE

SAG Thepault se revendique comme étant l'une des entreprises françaises de référence dans la construction de lignes électriques aériennes et souterraines, et de postes de transformation. « En intégrant le groupe SPIE nous allons pouvoir avoir accès à d'autres marchés, car le groupe possède une activité dans la haute tension, en particulier dans les postes de transformation dans le nucléaire, qui était un axe de développement de notre entreprise, et sur lequel nous pourrons sans doute travailler en synergie avec SPIE. De nombreux projets sont en cours sur les prochaines années, notamment au sein d'Areva ou d'EDF, SAG Thepault a déjà travaillé sur des centrales nucléaires, mais SPIE est bien plus implanté que nous dans ce domaine, ce qui est un avantage pour notre société », ajoute Pascal Schuster.

Développement prévu à l'international

SAG Vigilec, qui possède 25 agences réparties sur l'Hexagone, travaille à environ 75 % pour le public, « par exemple pour tout ce qui concerne l'éclairage public, car c'est un domaine où il y a actuellement beaucoup de demandes, notamment grâce aux nouvelles technologies, les collectivités peuvent faire beaucoup d'économies sur leurs installations et nous apportons des solutions d'économies d'énergie. Nous intervenons également sur la recharge de véhicules électriques, etc. », ajoute Pascal Schuster. SAG Vigilec est également présente dans le secteur privé sur l'activité des réseaux de télécommunications, « où nous installons la fibre optique pour tous les opérateurs nationaux afin d'étendre le réseau haut débit sur le territoire. » SAG France poursuit actuellement une progression de son chiffre d'affaires et souhaite également se développer à l'international, au niveau de son activité haute tension, « notamment en Belgique ou au Luxembourg, mais là encore nous faisons désormais partie du groupe SPIE, et ce sont des axes de développement que nous étudierons ensemble. »

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