Une parenthèse économique dans un océan de commémorations militaires : en se déplaçant jusqu’à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) le 5 novembre pour conclure le sommet « Choose France Grand Est », première déclinaison territoriale de l’opération lancée à Versailles au début de l’année, Emmanuel Macron voulait donner une connotation « business » à une itinérance mémorielle fortement marquée par le souvenir de la Grande Guerre.
Les industriels investissent dans le Grand Est
En déroulant un catalogue d’investissements impressionnants (82 M€ chez PSA à Metz annoncés en septembre, 500 M€ à Hambach pour Daimler-Mercedes annoncés en mai, 100 M€ à Obernai pour Kronenbourg annoncés en août, 17 millions d'euros chez Novasep à Pompey annoncés fin 2017…), le président de la République a rappelé que ces montants allaient se traduire en « milliers d’emplois » pour la région. « On ne bâtit pas l’avenir en institutionnalisant les nostalgies », a lancé Emmanuel Macron face à un auditoire de 500 chefs d’entreprise et acteurs du milieu économique, rassemblés au sein de l’abbaye des Prémontrés et plutôt acquis à sa cause. Rappelant que « l’idée de l’Europe » était née dans le Grand Est, le président a souhaité que les anciennes « lignes de front deviennent des lignes de croissance ».