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Le cabinet de recrutement nancéien Harry Hope nourrit des ambitions nationales
Nancy # Ressources humaines

Le cabinet de recrutement nancéien Harry Hope nourrit des ambitions nationales

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En pleine crise sanitaire et à peine dix-huit mois après son lancement à Nancy, le cabinet de recrutement Harry Hope commence à ouvrir des agences dans le Grand Est. Portée par le groupe Mentor, la société compte sur le rebond des recrutements « post-Covid » pour conforter son positionnement stratégique original.

Lancée avec trois recruteurs, la société Harry Hope va terminer l'année avec 25 collaborateurs — Photo : © Harry Hope

Le cabinet de recrutement Harry Hope va terminer l’exercice 2020 sur un chiffre d’affaires de 800 000 à 900 000 €, soit un niveau d’activité « multiplié par quatre par rapport au premier exercice de la société, en 2019 », précise Kevin Pilot, manager exécutif de la société basée à Nancy. Cette filiale à 100 % du groupe nancéien multi-activités Mentor (CA 2019 : 152 M€ ; effectif : 1 000) est née de la volonté du dirigeant du groupe, Benoît Michaux, de se doter d’une branche dédiée au recrutement et aux ressources humaines.

Techniques modernes et traditionnelles

Les effectifs de Harry Hope ont suivi le développement : lancée avec trois recruteurs, la société emploie désormais 25 personnes. En novembre 2020, le cabinet a ouvert une agence à Reims : « Dijon et Strasbourg vont suivre très rapidement, nous serons donc une quarantaine de collaborateurs avec ces ouvertures d’agence », souligne le directeur exécutif, qui dévoile sans hésiter l’objectif pour dans « trois à cinq ans » : « Couvrir l’ensemble du territoire national, ce qui est le maillage pertinent pour répondre à certains grands comptes ».

« Nous faisons partie d’une génération qui souhaite entreprendre et envisager les choses différemment. C’est ce que nous portons avec Harry Hope : allier notre approche jeune, réactive et numérique avec les techniques de recrutement traditionnelles », rappelle Nicolas Puzin, directeur général. Déjà rodés aux méthodes de grands cabinets internationaux, les trentenaires à l’origine de la création de Harry Hope ont donc fait le pari du local.

Les outils des grands, le réseau des petits

Le décollage a été rapide dans un secteur pourtant touché par la crise sanitaire : « Notre stratégie, c’est de se mettre en ordre de marche pour être prêt pour la reprise », détaille Kevin Pilot, qui décrit un marché du recrutement « à deux vitesses » : d’un côté les entreprises qui subissent et de l’autre celles qui ont toujours besoin de compétences. « Nous avons rapidement pris le pli », se félicite Kevin Pilot.

Travaillant à 50 % pour des PME locales et à 50 % pour des grands groupes, dans des domaines comme le BTP, l’agroalimentaire, le médical ou encore l’informatique, le cabinet Harry Hope recrute pour ses clients des profils allant de l’agent de maîtrise au cadre dirigeant. « Nous savons répondre à des demandes de forte volumétrie, comme sur des opérateurs par exemple, mais nous visons les recrutements à plus forte valeur ajoutée », détaille Kevin Pilot. Positionnée entre les grands acteurs du recrutement et les petits cabinets, Harry Hope veut jouer une carte intermédiaire, en pariant sur la proximité, « aussi bien avec les employeurs qu’avec les candidats. Notre objectif est de conserver au maximum les talents dans nos régions pour faire grandir nos entreprises », souligne Nicolas Puzin.

Et pour réussir à fixer des talents dans une région comme le Grand Est, Harry Hope s’appuie sur des spécialistes par métier : « Non seulement c’est cette expertise qui permet de réduire la marge d’erreur lors de recrutement », estime Kevin Pilot, « mais nos experts travaillent en réseau sur leur territoire ». Une méthode qui est plutôt celle des petits cabinets, mais que les équipes d’Harry Hope combinent avec « les outils des grands, comme les tests de personnalité et les évaluations de compétence ».

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