Les associations Lorntech et French Tech Alsace, qui réunissent les écosystèmes start-up en Lorraine et Alsace, ont monté ensemble le dossier « French Tech East » pour tenter d’obtenir le label « Capitale French Tech ». Ce dernier, très prestigieux, faciliterait l’accélération de l’ensemble des start-up du territoire et leur permettrait de bénéficier d’une aura internationale.
Pour l’obtenir, il faut notamment l’appui de cinquante start-up issues des associations, d’une gouvernance d’entrepreneurs et compter parmi ses rangs au moins cinq start-up qui ont obtenu le « pass French Tech », qui s’adresse aux projets ayant le potentiel pour doubler leur CA chaque année. « Seules 107 start-up en France disposent de ce pass qui reconnaît le caractère particulièrement innovant du projet, dont six en Alsace et en Lorraine », se réjouit Pierre Rinaldi, président de Lornetch.
Grâce à l’union des deux associations, « French Tech East », basé au sein du tiers-lieu Bliiida à Metz, réunit les conditions principales pour obtenir le label tant convoité, mais rien n’est joué pour autant. Verdict dans quelques semaines…
« Nous souhaitons favoriser l’hyper-croissance des start-up »
Le comité directeur de Lorntech, en place depuis le mois de décembre 2018, a profité de l’annonce de cette candidature commune au label « Capitale French Tech » pour rappeler ses objectifs. Le comité directeur de l’association qui réunit 150 start-up en Lorraine est désormais exclusivement composé d’entrepreneurs. « Nous souhaitons favoriser l’hyper-croissance des start-up et accompagner leur développement bien au-delà de nos frontières. Nous sommes des investisseurs qui nous adressons à des investisseurs. Nous partageons les mêmes problématiques », a expliqué Pierre Rinaldi.