La RSE, expression d’une réalité collective
Avis d'expert # RSE

La RSE, expression d’une réalité collective

La mise en place d’une stratégie RSE dans l’entreprise suppose une mobilisation collective de tous les collaborateurs entreprise par la gouvernance et déclinée dans les activités commerciales et les relations avec toutes les parties prenantes.

Sophie Tachon Simonnet, associée Exco Nexiom — Photo : DR

La RSE – responsabilité sociétale des entreprises – permet à l’entreprise de renouer avec sa réalité première : à savoir être à la fois un lieu d’échange, un lien social et un lieu de reconnaissance et d’épanouissement pour certains, un lieu de créativité et de partage, d’enrichissement humain… Et ce, après des années de financiarisation du travail.

Il s’agit donc, désormais, pour les entreprises, de conceptualiser une nouvelle manière de faire du business en respectant le "vivant" sans attendre les règles imposées par les institutions.

Loin d’être une action isolée entreprise par le seul dirigeant, la RSE organisée au cœur de l’économie de l’entreprise est une action collective exigeante qui repose sur quatre piliers : l’environnement, le sociétal, les pratiques RH et l’éthique et qui doit mobiliser tous les collaborateurs qui auront préalablement contribué à l’état des lieux des actions existantes et à mener. C’est à ce prix qu’une politique RSE pourra s’inscrire durablement dans le devenir de l’entreprise en étant sincère et cohérente.

Une mobilisation collective

Lancer une politique RSE, c’est imaginer l’intégration et la déclinaison volontaire par l’entreprise des préoccupations RSE dans ses activités commerciales et ses relations avec toutes les parties prenantes. C’est pourquoi elle doit impérativement être emmenée et soutenue par la gouvernance de l’entreprise qui suscitera sensibilisation puis adhésion des collaborateurs afin que vivent les actions. Cette mobilisation collective révélera la satisfaction individuelle de chacun résultant de l’implication dans des actions RSE concrètes aux effets mesurables. Et finalement ces résultats ne traduiront somme toute que la responsabilité individuelle de l’homme (et de la femme) dans la société, à ceci près que l’entreprise permettra d’en décupler les effets grâce à sa force humaine et les moyens mis à disposition : ressources, temps, budget… avec la volonté de faire évoluer les mentalités.

Étant un chantier d’amélioration continue, les actions de la RSE se doivent donc d’être mesurées par des indicateurs précis pour construire progressivement une responsabilité de l’entreprise sur le long terme en lien avec les territoires, premiers bénéficiaires de ces actions. En outre, ce mouvement sera d’autant plus amplifié qu’il sera soutenu par une marque employeur renforcée par une identité tangible et revendiquée projetant l’entreprise dans l’avenir.

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