
Un projet à 100 M€ ne pouvait pas se lancer sans faire quelques vagues. Début septembre, l'association Le Bien Commun, ainsi que trois élus de la Métropole du Grand Nancy et de la Ville de Nancy, ont déposé trois recours identiques auprès du président de la métropole du Grand Nancy. Trois recours gracieux qui visent à empêcher le président de signer le contrat qui va lier sa collectivité à Valvital, le groupe privé qui doit porter le projet Grand Nancy Thermal.
Problèmes sur la forme
Sur le fond, personne ne veut voir le projet avorter : le thermalisme a déjà une histoire à Nancy. C'est sur la forme que les élus ont tiqué : modalités d’attribution du marché, sommes engagées par la collectivité, manque de transparence. Aucun d'entre eux n'a osé évoquer des irrégularités qui pourraient amener tout le monde devant le tribunal administratif, mais les insinuations sont assez claires.
Sur les 25 M€ injectés par le Grand Nancy, les services de la collectivité répondent : « Les 25 M€ correspondent au montant que le Grand Nancy aurait dû investir pour simplement réhabiliter les piscines, sans réhabiliter l'ensemble du site. »