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En rassemblant son écosystème, Serviacom-Proaccess veut consolider sa trajectoire de croissance
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En rassemblant son écosystème, Serviacom-Proaccess veut consolider sa trajectoire de croissance

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Organisée les 15 et 16 septembre par Serviacom-Proaccess, la 8e édition du salon ServiPro Expo doit permettre à Serviacom-Proaccess, la PME basée à Heillecourt, et opérant dans les domaines de la sécurité électronique et de l’automatisme d’accès, de montrer les dernières avancées. Et d’engranger des commandes.

Théo Fauconnier a racheté le capital de Serviacom-Proaccess en 2021 — Photo : Jean-François Michel

En 2020, en pleine pandémie de Covid-19, le salon ServiPro Expo avait attiré 450 personnes. Cette année, le dirigeant de Serviacom-Proaccess, Théo Fauconnier, vise entre "600 et 700 personnes". Depuis 2005, tous les deux ans, le distributeur et fabricant de matériels dédiés aux secteurs de la sécurité électronique et des automatismes d’ouverture rassemble les acteurs du marché : fabricant, installateurs et surtout les clients finaux, soit "toutes les personnes qui sont les référents à la sécurité dans leur organisation", résume Théo Fauconnier.

Imaginé par Eric Fauconnier, le fondateur de la PME qui pèse aujourd’hui 5,9 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 25 personnes, le ServiPro Expo s’est installé depuis cinq éditions dans les loges du stade Marcel-Picot, à Tomblaine, sur trois étages : "C’est un lieu qui correspond à l’esprit du salon", estime le dirigeant de Serviacom-Proaccess, " à la fois convivial, et avec suffisamment de place pour faire des démonstrations et exposer du matériel".

Un salon pour deux années d’affaires

Entre avancées technologiques galopantes et réglementations contraignantes, le salon ServiPro Expo doit permettre "à tous les visiteurs de trouver la bonne information", explique Théo Fauconnier. Son entreprise porte intégralement l’organisation du salon, et investit entre "50 000 et 60 000 €" dans le ServiPro Expo. Un investissement qui permet de rapporter "deux années d’affaires", estime le dirigeant de Serviacom-Proaccess.

Bouclant ses comptes au 30 septembre, l’entreprise a terminé l’exercice 2021 sur un chiffre d’affaires de 5,9 millions d’euros, contre 5,2 millions d’euros sur l’exercice précédent. "Cette année, nous serons à 6,4 millions d’euros de chiffre d’affaires", détaille Théo Fauconnier. Une trajectoire de croissance qui surperforme le marché : "Oui, le marché est en expansion, mais il n’est pas simple d’avoir de la visibilité".

Concrètement, la PME a misé sur les écrans dynamiques, les bornes de recharge électrique pour les véhicules ou encore le contrôle d’accès pour les chantiers pour augmenter son volume d’affaires. "Nous avons pris des risques pour rentrer plus de produits", estime Théo Fauconnier, qui encaisse aujourd’hui des hausses de prix conséquentes : "Entre 3 et 15 % selon les familles de produits", estime le dirigeant, qui se retrouve coincé entre des fabricants de dimension mondiale qui passent des hausses conséquentes et des clients finaux contraints par leurs budgets. "C’est celui qui est au milieu qui doit faire l’effort et cela explique que nos marges ont tendance à fondre. Mais heureusement, nous faisons plus de volumes".

Si la croissance de Serviacom-Proaccess reste rentable, Théo Fauconnier craint que l’inflation s’installe dans la durée : "Tout devient plus cher. L’année dernière, j’ai payé 5 000 € pour les catalogues du salon. Cette année, je suis à 15 000 €".

L’arrivée de l’intelligence artificielle

Parmi les vecteurs de croissance intéressants, Théo Fauconnier a identifié la sécurité sur les chantiers : "Après les tourniquets, nous avons commencé à vendre des containers, équipés avec un tourniquet et un bureau d’accueil, pour compter précisément le nombre de personnes présentes sur un chantier". Autre sujet qui devra permettre de faire augmenter le panier moyen, l’intelligence artificielle : "Nous avons des caméras, couplées à un système d’intelligence artificielle, qui sont capables de reconnaître un humain, un véhicule ou un animal, mais aussi de faire de la détection d’incendie", explique Théo Fauconnier. Une évolution technologique qui nécessite de faire de la pédagogie et des démonstrations : "Les réseaux sociaux, c’est bien, mais il faut des moments de rencontre, comme lors du ServiPro Expo", insiste Théo Fauconnier. "Des vues sur un post, ça ne fait pas des commandes."

Renseignements et inscriptions : www.serviproexpo.fr.

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