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Comment Manuloc a fait de la location « courte durée » un des piliers de son développement économique
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Comment Manuloc a fait de la location « courte durée » un des piliers de son développement économique

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Le groupe messin Manuloc mise depuis six ans sur le marché de la location « courte durée » pour doper son activité. Entre 2013 et aujourd’hui cette activité a vu son chiffre d’affaires doubler en passant de 12 à 24 millions d'euros. Une croissance notamment liée aux 50 millions d’euros investis pour renouveler le parc de machines du groupe.

Catherine Barthélemy, dirigeante de Manuloc et son équipe misent sur la location "courte durée", une activité en plein essor qui peut continuer de doper la croissance du groupe — Photo : © Manuloc

Le groupe messin Manuloc (1 300 collaborateurs), distributeur d’engins de manutention, mise depuis six ans sur la location de matériel en « courte durée ». Depuis 2013, l’entreprise familiale dirigée par Catherine Barthélemy a investi 50 millions d’euros afin de renouveler son parc de machines destinées à ce type de location, dont 14 millions d’euros en 2018. « C’est un relais de croissance pour l’entreprise et une vitrine de notre savoir-faire », confesse Alexis Skrobek, directeur commercial du groupe, qui peut louer du simple transpalette, au chariot de 25 tonnes ou au « reach stacker ». Manuloc réalise toujours la majorité de son CA (400 millions d’euros en 2018) sur la location « longue durée » qui correspond à des périodes supérieures à deux ans, la maintenance et la vente de machines.

Une croissance de 100 % du CA en cinq ans

L’investissement massif a permis au groupe de passer de 12 millions d’euros de chiffre d’affaires sur le marché de la location « courte durée » en 2013 à 24 millions d’euros en 2018. « Ce type de location s’étend sur une période qui va d’un jour à deux ans. Le client mobilise une machine selon son besoin », affirme Alexis Skrobek. « Le court terme c’est la flexibilité totale. Ça répond à un besoin ponctuel ou un pic d’activité comme on peut constater pendant les vendanges par exemple », complète Sonia Touati, responsable nationale de la location « courte durée ». Cette activité, qui existe depuis la création de Manuloc en 1964, a vocation à répondre de manière simple et efficace aux enjeux des métiers de l’industrie et du BTP. « Nous percevons que le potentiel de ce marché est en croissance ces dernières années », affirme Alexis Skrobek.

« Le court terme c’est la flexibilité totale. Ça répond à un besoin ponctuel ou à un pic d’activité. »

Pour développer la location « court terme », le groupe peut s’appuyer sur ses 50 agences en France et sur ses entrepôts de stockage à Reims, Metz, Bordeaux, Avignon, Lyon, Paris… qui maillent tout le territoire français. « Nous pouvons livrer sur site partout en France, assurer la maintenance du matériel, et venir récupérer le matériel à la fin de la location. Nous disposons de plus de 3 000 machines dans nos parcs et pouvons déplacer les engins spécifiques d’un site à l’autre », précise Sonia Touati. Un confort logistique qui séduit les clients du groupe.

« Nous allons investir au rythme de la croissance de l’activité »

Manuloc souhaite poursuivre sur la dynamique entamée il y a six ans. « Nous souhaitons continuer à développer cette activité et allons encore investir sur le parc au rythme de la croissance de l’activité. Nous finançons nos machines sur fonds propres et sommes en capacité de déclencher les investissements en fonction des besoins. Nous avons la ressource pour accompagner le marché », se réjouit Alexis Skrobek.

L’année dernière, Manuloc a racheté la société Francetruck afin de développer son activité en Côte d’Ivoire. Si la « location court terme » n’est pas encore en vigueur ailleurs qu’en France, le groupe analyse toutefois le potentiel de ce marché sur le continent africain.

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