Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne : bilan stable malgré un contexte chahuté
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Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne : bilan stable malgré un contexte chahuté

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La Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne (BPALC), qui fait partie du groupe BPCE, a rendu les résultats de son année 2018. Malgré un contexte social et géopolitique complexe, le PNB reste stable.

Depuis son siège messin, la BPALC a rendu les résultats de son année 2018 en visioconférence avec les autres agences de la région — Photo : © Jonathan Nenich

« Dans un contexte géopolitique chahuté et un tissu socio-économique français complexe, nos résultats restent bons », introduit Dominique Wein, directeur général de la BPALC (Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne) pour évoquer les résultats de l’année passée de la banque.

Avec un PNB (produit net bancaire) consolidé à hauteur de 557,2 millions d’euros, la BPALC, qui comptabilise 806 000 clients dont 340 000 sociétaires, n’a connu qu’une baisse de 1,4 % par rapport à l’exercice précédent. « Il faut prendre en considération que les taux d’emprunts sont historiquement bas », explose Dominique Wein. L’année dernière, 1,8 milliard d’euros de crédits ont été accordés aux clients entreprises et professionnels. Cela représente une hausse de 3,7 % par rapport à l’exercice précédent.

La BPALC au cœur du virage digital

Dominique Wein a tenu à rappeler que la BPALC était au cœur de la transformation du modèle de la banque : « Il nous reste entre deux et trois ans pour achever notre virage, autrement nous serons en retard. Nous avons déjà plusieurs technologies qui arrivent à maturité. L’environnement mondial évolue, dans les modes de paiement notamment. La digitalisation impacte les outils mais aussi les métiers. Nous devons nous adapter. »

La Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne peut, par exemple, s’appuyer sur 19 assistants virtuels pour accomplir des tâches qui demandent peu de compétences, comme le renouvellement d’un chéquier ou le suivi des commandes. « Ils n’ont pas vocation à faire baisser nos effectifs, mais bien à permettre à nos collaborateurs de se former à des tâches qui nécessitent de la valeur ajoutée », affirme le directeur.

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